On le sait, pour la saison 2008, le Gil Motorsport fera courir deux Kawasaki frappées du sceau officiel avec Fujiwara et Walker. Deux pilotes voulus par le blason d'Akashi. Mais Jean Christophe Ponsson, s'il est pragmatique, sait aussi que le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas.
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Pour la deuxième épreuve du championnat d'Europe de supercross à Bilbao en Espagne, notre Marvin Musquin National n'a pas fait dans le détail. Bien inspiré dès les essais, Marvin signe le meilleur temps devant Nicolas Aubin. Ensuite, il remporte sa série, puis gagne sa demi-finale.
S'il n'est pas monté sur le podium, comme à Motegi, il a néanmoins encore plus impressionné favorablement le paddock en sortant une course régulière et pleine d'autorité dans des conditions sèches. Il a donné la réplique aux meilleurs pilotes du plateau et a tenu tête à un Rossi qui remontait.
Cette dixième victoire de la saison permet à Casey Stoner, déjà titré, d'inscrire encore une page à son nom dans les statistiques. Il est en effet le seul pilote à ce jour à avoir triomphé à Sepang dans les trois catégories. La victoire a ainsi été sienne en 125 en 2004, en 250 il y a deux ans, et, maintenant en Moto GP.
“C'est comme une victoire”. Marco Melandri ne cachait pas sa satisfaction d'avoir terminé dans les roues de son futur équipier Stoner et de retrouver un podium qu'il avait perdu de vue depuis cet été, à Laguna Seca. Et pourtant, son Grand Prix de Malaisie commence par une sombre histoire d'eau : « J'ai voulu réajuster ma pipette mais j'ai tout déréglé.
Cette troisième marche du podium est une divine surprise pour un Pedrosa, qui, comme Rossi, ne croyait pas du tout en ses pneus Michelin lors de cette course. Et pourtant, les boudins auvergnats ont tenu : « Je suis parti très fort car j'étais persuadé que mes pneus se détruiraient rapidement.
Cette cinquième place acquise à l'issue du Grand Prix de Malaisie a laissé au pilote Yamaha un goût d'inachevé. D'abord parce qu'il ne s'attendait pas à être aussi rapide, ce qui, de prime abord, a eu de quoi le satisfaire, mais aussi parce que ses chronos alignés en course lui auraient permis de lutter pour la gagne.
La déclaration d'Hiroshi Yamada, soit le boss de Bridgestone en Moto GP, voulant qu'on ne lui laisse pas le choix quant à l'approvisionnement de Valentino Rossi l'an prochain, sous peine de se retrouver en dehors du paddock à l'heure d'une décision sur un éventuel manufacturier unique, a obligé Carmelo Ezpeleta à sortir de sa réserve.
En enlevant un nouveau titre de Champion du Monde 250 avec sa troisième place à l'issue d'un Grand Prix de Malaisie à rebondissements, Jorge Lorenzo a apporté son trentième titre majeur à Aprilia. Un blason de Noale qui a commencé à ouvrir son compteur lors du Grand Prix de San marin 1987 avec un certain Loris Reggiani.
Il avait fait pourtant jusque là tout très bien l'inoxydable Andrea Dovizioso. Une prise en main de la course parfaite, puis l'intelligence de lâcher juste ce qu'il faut lorsqu'il s'est fait rejoindre par Lorenzo.