Alerte au casse du Siècle : Les câbles de recharge Moto Électrique, nouveau Graal des voleurs !
« Coupez, vendez, empochez ! » Les câbles de recharge des motos électriques sont devenus la cible numéro un des voleurs, et c’est un véritable casse-tête pour les motards. En cause ? Le cuivre, ce métal précieux qui fait grimper les pulsations des malfrats. En Europe, et particulièrement au Royaume-Uni, c’est l’hécatombe : plus de 700 bornes de recharge vandalisées, laissant les utilisateurs de motos électriques dans une galère monumentale. Imaginez-vous bloqué au milieu de nulle part, votre câble envolé, votre batterie à plat. Frustrant, non ?

Ce n’est pas du grand banditisme high-tech, mais du vol brut et efficace. Les câbles en cuivre se revendent entre 20 et 30 euros pièce sur le marché noir, une aubaine pour les voleurs qui les démontent comme des barbares. Résultat ? Des bornes hors service, des réparations coûtant jusqu’à 1 200 euros par unité, et des motards électriques en PLS. Pour eux, chaque câble coupé, c’est un risque de ne pas rentrer chez soi, surtout avec l’autonomie limitée des deux-roues électriques.
InstaVolt, géant de la recharge rapide au Royaume-Uni, tire la sonnette d’alarme. Ses bornes, essentielles pour les motards urbains comme longue distance, sont des cibles de choix. « Les voleurs ne font pas de distinction : voiture, moto, s’il y a du cuivre, ils frappent ! » déplore l’opérateur.

Un impact global sur l'écosystème des véhicules électriques
Et le phénomène n’est pas qu’européen. Aux États-Unis, les réseaux solaires, télécoms et même éoliens subissent le même sort, dopés par la flambée des prix du cuivre due aux tensions géopolitiques. On dirait un retour aux casses des années 90, mais avec des conséquences bien modernes.
Pour contrer cette vague, InstaVolt passe à l’offensive : câbles blindés en Kevlar, systèmes de localisation, et même marquage invisible avec SmartWater. Résultat ? Seulement un câble coupé sur 250 blindés. Mais la police, elle, reste en roue libre, au grand dam de l’entreprise qui réclame que les bornes soient classées infrastructures critiques. « Chaque sabotage gonfle les coûts, fait grimper les tarifs et freine l’essor des véhicules électriques », s’insurge InstaVolt.
Et les motards à l’essence, dans tout ça ? Ils ne sont pas épargnés ! Moins de bornes, des coûts d’exploitation en hausse, des retards… tout le monde trinque à cause de quelques opportunistes armés de pinces. Alors, que vous rouliez en électrique ou en thermique, ce fléau du cuivre volé nous met tous dans le même panier. Préparez-vous : la route risque d’être semée d’embûches.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération