Les syndicats des taxis nous préviennent. Mardi 26 janvier, ils seront dans la rue. Et l’ambiance sera plus chaude qu’en juin 2015, au moment d’une manifestation contre l’application UberPop de l’enseigne Uber. UberPop a depuis disparu mais les raisons de la colère des taxis sont toujours d’actualité. Leur ressentiment contre les Véhicules de Transport avec Chauffeurs est vivace. Et ce n’est pas une ressente décision du Conseil Constitutionnel qui va les amadouer.
Au départ, il y a eu une usine Volkswagen autour de laquelle s’est construite une ville de Wolfsburg. Une cité de 124.000 habitants dont pas moins de 70.000 ont leur sort directement lié au constructeur, dans la tourmente depuis trois mois. Soit depuis l’aveu d’une immense tricherie aux normes anti-pollution passant par le trucage de 11 millions de moteurs diesel. Les chaînes de production ont ralenti et se sont même arrêtées. De mauvais signes que les habitants ne veulent pas interpréter comme de sombres présages. Les Fêtes seront célébrées comme lors des millésimes passés. A Wolfsburg, on veut encore croire au Père Noël.
Le monde des affaires ne connaît pas la compassion. Chaque conjoncture est une opportunité et tant mieux, même, si elle est défavorable à certain. Affaibli par un scandale sur ses moteurs qui va lui coûter, certes, sa réputation, mais sans doute aussi dans 40 milliards d’euros selon une première estimation, le constructeur Volkswagen s’est mis à la merci des humeurs de ses actionnaires. La Qatar est un de ceux-là et réclame aujourd’hui du changement dans la gouvernance.
Sayah Baaroun, Mohamed Djijelli, Farid Aïeche, voici les noms qui se sont mis en tête d’empêcher le monde d’Uber de tourner en rond. Le trio, à des degrés divers, est entré en guerre contre un système qui a d’abord bousculé un monde des taxis aux valeurs et au fonctionnement établis, avant de s’empêtrer dans les contradictions de ses multiples applications cannibales. Alors qu’un syndicat des exploitants du transport des personnes doit voir le jour sous l’impulsion du dernier précité, c’est l'Unsa SCP-VTC qui a décidé de croiser le fer avec Uber devant les Prud’hommes.
Aux Etats-Unis, la mondialisation n’est pas une fatalité qui doit être supportée par le plus grand nombre. Et puis, de l’autre côté de l’Atlantique, on a la mémoire de la parole donnée et des mots prononcés lorsque la crise sévissait. C’est du moins ce qui est acquis dans le monde de l’automobile où le puissant syndicat UAW a fait savoir à la General Motors qu’elle n’avait pas été sauvée par les deniers publics et les efforts de ses petits personnels pour fabriquer et importer en Amérique des voitures chinoises.
Ce n'est un secret pour personne, l'automobile est l'un des moyens de transports les plus utilisés en France, et cela se vérifie auprès des salariés. Sur 9000 sondés par le groupe Randstad, 63 % affirment prendre l'auto pour aller travailler, loin devant les transports en commun à seulement 18 %. Il reste donc une très grosse marge de progression pour les pouvoirs publics qui tentent de persuader les automobilistes de prendre ces mêmes transports en commun.
Ce n’est pas une surprise, l'alcool est un fléau sur la route. Beaucoup de gouvernements l’ont compris et ont mis en place un arsenal répressif très sévère. Malgré cela, l'alcool est encore responsable de 10.9 % des accidents mortels sur
Pour beaucoup de monde les mois de juillet et d’août sont synonymes de vacances et par conséquent de grands départs. À l’heure où l’usage de l’automobile est attaqué de toute part, un sondage réalisé pour la radio RTL démontre que
L'enseigne s'appelle Renault-Trucks mais le blason au losange n'y est pas pour grand chose dans sa destinée. C'est plutôt du côté de Volvo qu'il faut regarder pour connaître les tenants et les aboutissants de ce qui apparaît de plus en plus comme un conflit social. Au départ, il s'agissait d'un plan d'accompagnement de 512 suppressions de poste annoncé depuis 2014. Mais les acteurs ont perdu le fil des discussions et le dossier a pris une tournure politique. On en est à présent au dialogue de sourds.
Ce n'est pas vraiment le genre de fait qui va détendre l'atmosphère du côté de l'usine PSA de Poissy. Déjà placée sous le régime du chômage partiel, contrainte de passer de 255.000 véhicules en 2014 à 140.000 en 2017 et tournant avec une
Rechercher par sous-rubrique dans Economie / Politique