Mahindra et Pininfarina sont en relation depuis déjà le mois de mars dernier et ils se connaissent bien depuis que le premier cité a embauché un certain Hubert Tassin, un ancien concepteur du second. C’était déjà en 2013. Une relation qui n’est plus loin d’aboutir à un mariage. Le blason indien va s’offrir l’illustre enseigne italienne sans doute avant Noël. Ce ne serait qu’une question de tampon administratif.
Lorsque l’on est un constructeur automobile, fabriquer seulement des voitures ne suffit pas forcément à gagner sa croûte. Pour mettre du beurre dans les épinards, rien ne vaut un bon catalogue de produits dérivés aux marges juteuses. Une stratégie qui peut même dépasser le stade de l’accessoire et celle de la simple suggestion. Elle est donc à considérer comme une part entière de la raison sociale. Ainsi en a décidé Aston Martin qui espère apparaître d’ici peu comme une réelle et complète marque de luxe.
Voilà qui va tendre un peu plus l’ambiance entre les partenaires sociaux et les constructeurs dans l’univers automobile américain. Dans une conjoncture favorable à la reprise d’un marché qui grimpe aussi vite que les 4X4 et autres SUV très demandés par les citoyens de l’Once Sam, voilà que la General Motors décide de faire profiter de l’aubaine ses usines chinoises. Ce qui ne sera pas du goût du puissant syndicat de l’automobile UAW.
L’affaire Volkswagen ayant éclaté, c’est maintenant la chasse à la fiche d’homologation qui est ouverte. De l’autre côté du Rhin, l'association allemande de défense de l'environnement DUH semble s’en être fait la spécialité. Après avoir récemment suspecté le dernier Renault Espace de rejeter 25 fois plus d'oxydes d'azote (NOx) que le plafond autorisé, c’est maintenant l’Opel Zafira qui est visé. La filiale européenne de General Motors n’a pas tardé à réagir.
Les utilitaires sont très utiles pour un constructeur automobile. Ils génèrent des marges et encouragent des accords qui font tourner des usines. Une équation que le groupe français PSA a parfaitement comprise en s’alliant avec Toyota pour un nouveau produit qui fera tourner à plein l’usine tricolore de Sevelnord. Cette dernière s’est vue mourir il y a seulement trois ans en voyant les monospaces s’évaporer. Elle produira à terme entre 70.000 et 100.000 véhicules par an après en avoir fabriqués 60.800 en 2014.
En 1990, l'acheteur moyen d'une voiture neuve avait 45 ans et des poussières. Aujourd'hui, il en a 55, nous apprend le quotidien Les Echos. Question de moyens ? Pas seulement : les jeunes ne s'intéressent plus à l'automobile. Et réciproquement.
L'affaire Volkswagen n'a fait qu'accélérer une tendance commencée il y a plusieurs mois : le diesel continue de perdre des parts de marché dans les ventes françaises de voitures neuves, grignoté par l'essence mais aussi par les hybrides rechargeables ou non et les électriques.
Demain tous en électrique ? A en croire une étude menée par Jato, institut spécialisé dans les études automobiles, les véhicules électriques et hybrides rechargeables vont connaître un développement extrêmement rapide dans les années à venir. Estimation : 5,5 millions d'immatriculations par an dans le monde en 2025.
Le Renegade est un énorme succès pour Jeep qui a vu ses ventes exploser cette année, et c'est aussi le cas pour Fiat avec son 500X. Le groupe Fiat Chrysler Automobiles a ainsi pris la décision d'augmenter la production dans son usine de Melfi en Italie pour répondre à la demande.
Volkswagen a annoncé cette semaine la suspension de la production de la Passat diesel aux Etats-Unis après le scandale révélé dans le pays de l'oncle Sam par l'agence de protection environnementale. Le temps que la transition soit faite pour produire la nouvelle Passat restylée, le constructeur allemand a choisi de suspendre les chaînes de production, mais seulement pour la 2.0 TDI.
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