A son lancement, la nouvelle Série 1 sera disponible avec 5 motorisations, uniquement des 4 cylindres. Les 6 cylindres arriveront plus tard.
En essence, vous aurez à votre disposition : le 116i qui passe de 122 ch à 136 ch tout en baissant ses consommations de 10% et le 118i qui voit sa puissance atteindre 170 ch contre 143 ch auparavant avec une conso moyenne en chute de 5%.
En diesel, 3 moteurs : le 116d de 116 ch, le 118d de 143 ch et le 120d de 184 ch. C’est justement ce dernier qui représente le moteur le plus puissant actuellement que nous avons pu essayer. Pour l’occasion, il était couplé à la boite automatique à 8 rapports qui équipe d’autres modèles de la gamme mais qui est une grande première sur ce segment. Ne laissons pas durer le suspense, nous avons été emballés par cette association. Il faut dire que le 120d qui bénéficie de la technologie TwinPower Turbo avec turbocompresseur à géométrie variable et injection à rampe commune est un moteur brillant qui anime sans aucune difficulté la Série 1 grâce notamment à son couple de 380 Nm disponible dès 1 750 tr/min. Les accélérations sont franches et il en est de même des reprises comme en atteste le 0 à 100 km/h abattu en 7,2 s. La BVA 8 est pour sa part, l’une des meilleures transmissions du marché avec des passages de rapports totalement imperceptibles et avec des ruptures de couple minimales. Un vrai régal qui n’a que peu d’égal si ce n’est la DSG du groupe VW. Particulièrement agréable et performant, ce moteur qui dispose aussi du Stop & Start se révèle aussi très silencieux que ce soit lors des phases d’accélérations ou à vitesse stabilisée où il est totalement inaudible. L’autre point fort réside dans ses aspects économiques puisque nous avons relevé une consommation de 6,6 l/100 km sur notre essai. Pas de mauvaise surprise non plus du coté du malus écologique puisqu’elle ne rejette que 119 g CO²/km
L’autre nouveauté provient de la possibilité de paramétrer la Série 1 selon 4 modes : Eco Pro, Confort, Sport et Sport +. Le premier mode qui influe sur la gestion moteur, les changements de rapports et la réponse de l’accélérateur est illustré sur l’écran central par un histogramme qui vous indique votre consommation tandis que l’ordinateur de bord vous précise les kilomètres supplémentaires que vous avez acquis en autonomie. Même illustration pour le mode Sport qui vous gratifie de deux compteurs illustrant le couple et la puissance que vous utilisez à tout moment.
L’agrément de conduite que procure la Série 1 provient également du travail qui a été fait au niveau du châssis. Ainsi, certains défauts de la précédente comme le manque de confort disparaissent totalement. La nouvelle venue allie avec merveille confort et efficacité même si les plus exigeants trouveront que les suspensions restent encore un peu trépidantes lorsque les petites irrégularités se multiplient. Cette amélioration du confort se traduit aussi par un coté joueur moins affirmé qu’auparavant. Il est ainsi difficile de faire bouger le train arrière mais rassurez-vous le plaisir de conduite est bien au rendez-vous en raison d’une direction précise et informative, d’une grande stabilité, d’une parfaite répartition des masses 50/50 et d’un toucher de route toujours aussi plaisant. Ceux qui trouveraient encore cela insuffisant, pourront piocher dans la gamme des options pour trouver la direction Servotronic, la direction sport ou la suspension sport adaptative.
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