Si le confort procuré par les suspensions est bon, il se situe en deça des autres qualités de l’Accord (cf essai Accord Tourer). A côté des ressorts qui bénéficie d’un tarage plus ferme de 6 % compensant la prise de poids de 110 kg, les lois d’amortissement ont été revues en compression comme en détente par rapports aux versions à essence. Le résultat n’est pas encore parfait à faible allure ou à rythme élevé, sur les petites irrégularités comme sur les ondulements de la chaussée. Voilà l’unique petit défaut de l’auto.
Le comportement reste impérial malgré le train avant plus chargé. L’erreur de l’absence du Véhicule Stability Assist, l’ESP façon Honda, souvent reproché à l’Accord 2 litres essence ( série la 2.4 litres), n’a pas été reproduite. Ce contrôle de stabilité fonctionne d’ailleurs avec beaucoup de pertinence.
Rappelons si besoin est que la septième génération de l’Accord flirte avec la catégorie des grandes routières plutôt que les familiales. Par son gabarit et son habitabilité, ses prestations comme sa finition, elle glisse ostensiblement vers le segment supérieur (D, haut de gamme), entre Audi A4 et A6, BMW série 3 et 5, Mercedes C et E ou Saab 9.3 et 9.5. Il en va de même pour le break Tourer à hayon motorisé à l’ouverture et à la fermeture (volume de coffre de 576 l au bandeau , soit 160 litres de plus que la berline).
De l’unique niveau d’équipement Sport réservé à la 2.0 au degré Exécutive apanage de la 2.4, il y avait un monde. La version Diesel laisse le choix entre les deux, et s’offre une nouvelle version intermédiaire comprenant le système de navigation GPS à écran tactile de 7 pouces par DVD (maintenant également disponible avec le 2.0).
La dotation de la Sport n’a rien de chiche, avec en particulier une sécurité passive soignée ( 8 airbags, fixations Isofix, etc…). L’Exécutive dispose d’office d’une sellerie cuir de belle facture, de sièges AV à réglages électriques, d’un toit ouvrant vitré lui aussi à commande électrique, d’un système audio plus perfectionné (à lecteur 6 CD) et bien sûr du système de navigation. Bref, le rapport équipement/prix semble tentant pour toutes les versions, et globalement les belles prestations et l’économie à la pompe de cette version Diesel ne se font pas payer trop cher. En dehors des marques généralistes, il n’y a que Jaguar et Volvo qui puissent venir inquiéter la i-CTDI.
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