Le coût des matériaux a baissé de 12 % par rapport à l’ancien modèle. Les coûts d’études ont été inférieurs aux prévisions de 15 %, et le temps de production a été réduit de 20 % (voiture produite en 8 heures au lieu de 9,5 heures). Tout cela aboutit globalement à des coûts de production diminués de 25 %, Ces économies permettront à la marque d’engranger enfin ses premiers bénéfices, mais ne se traduisent pas par un prix d’achat plus attrayant pour le client.
Avancer que la Smart Fortwo en offre maintenant largement pour son argent serait aller un peu vite en besogne. Certes, les tarifs restent stables alors que ses prestations progressent sensiblement, et son équipement de série s’enrichit de quelques accessoires, mais une des versions qui nous a le plus séduit comme le coupé Pulse à moteur 71 chevaux dépasse 11 000 €. Cher pour un microbe qui doit en passer par la liste des options pour prétendre à la climatisation (900 €). Cet équipement se retrouve en série sur la Passion vendue à 11 700 € avec le même moteur, mais elle perd le volant sport recouvert de cuir et les palettes derrière le volant (350 €), l’horloge et le compte-tours (190 €). La version d’accès Pure équipée du 71 ch ne dépasse pas la barre des 10 000 €, mais elle se dispense des jantes alliage (530 €) ou du toit panoramique en polycarbonate ((250 €).
La Fortwo reste une auto unique, inclassable. Difficile malgré tout de ne pas essayer de comparer ses tarifs à ceux des petites citadines du segment A d’une longueur entre 3,40 et 3,65 m qui offrent au moins 4 places et pour la plupart, une plus grande polyvalence. On pense notamment à la triplette tchèque Citroën C1, Peugeot 107 et Toyota Aygo. Force est de constater que la Smart n’est pas moins chère à l’achat. Certes, elle consomme un peu moins, bénéficie de places de stationnement à tarif réduit dans certains parkings de grandes ville (Vinci, …), et reste un des engins à quatre roues les plus orignaux du marché.
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