Les credo du gouvernement :
tolérance zéro de principe
insuffisance de l’arsenal répressif
plus d’effectifs sur le terrain : 1 200 gendarmes et policiers supplémentaires
abandon de la police de la route
vidéo embarquée par hélicoptère
radars fonctionnant 24H sur 24
En attendant le plan d’attaque définitif, le gouvernement a d’ores et déjà démontré toute sa détermination. Le travail interministériel revendiqué pour la nouvelle politique de sécurité routière affiche la couleur de la tolérance zéro. L’arsenal répressif existant a été jugé suffisant dans un premier temps pour agir de façon conséquente sur les comportements. Sur le terrain, les forces de l’ordre devraient se montrer impitoyables sur l’usage excessif d’alcool et de stupéfiants, la vitesse et le non-port de la ceinture de sécurité au volant.
Une répression impitoyable
Le ministère de l’intérieur a donc décidé de renforcer le quadrillage méthodique du territoire par des effectifs de terrain en hausse. Partant du principe que la peur du gendarme fonctionne à plein, 1 200 gendarmes et policiers supplémentaires (respectivement 700 et 500) seront engagés dans les cinq prochaines années pour s’occuper de la violence routière. Quant à la Police de la Route, Nicolas Sarkozy a définitivement renoncé à sa création.
Cette croisade devrait aussi bénéficier d’une aide matérielle conséquente.
Voitures de police plus puissantes, des radars plus perfectionnés
Motos et voitures plus puissantes, radars lasers encore plus performants (on parle d’une vision de 700 mètres) et vidéo embarquée par hélicoptère feront partie de la panoplie répressive de demain. La vraie nouveauté sera formalisée par des radars de nouvelle génération, capables de prendre des photos numériques et de les envoyer automatiquement aux services concernés. Sites inaccessibles auparavant ou surveillance suivie 24/24 des endroits les plus dangereux, plus rien n’est impossible pour ces nouveaux mouchards surdoués. Largement développée en Allemagne ou en Angleterre, cette formule fonctionne à Angers, où elle est actuellement en cours d’essai.
Pour le gouvernement, il s’agit donc de "mettre un terme au sentiment d’impunité des délinquants routiers".
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