Trois moteurs sous le capot de ce Courier : deux diesels, les TDCi 75 et 95 ch et un seul essence, le 1.0 Ecoboost 100 ch. Même si la majorité des ventes devrait se faire en diesel, le 75 ch nous paraît un peu juste, le 95 ch est donc plus recommandable. Mais l’offre essence est loin d’être ridicule grâce à l’excellent 3 cylindres Ecoboost que nous avons pu conduire à l’occasion de cet essai. Ce moteur récompensé en 2012 et 2013 par le titre de « moteur de l’année » est une très bonne mécanique. Même s’il s’agit d’un trois cylindres, il échappe aux travers de cette architecture en se montrant très discret, même lors des phases d’accélération, et en n’entraînant que très peu de vibrations. Grâce à son couple de 170 Nm, les reprises sont toniques avec un 0 à 100 km/h abattu en 12,3 s, ce qui lui permet de bénéficier d’un bon dynamisme. Assez surprenant pour ce type de véhicule, malgré un petit creux aux environs de 1 800 tr/min. La consommation est également dans la moyenne de la catégorie avec 7,4 l/100 km relevés durant notre test. Le chapitre économique est d’ailleurs l’un des points forts de cette motorisation qui se révèle accessible avec des prix compris entre 15 390 et 17 410 €, inférieurs à ceux des deux motorisations diesels. Et pour une fois, aucun malus à signaler.
Elaboré sur la même plate-forme que la Fiesta, le Courier distille un confort de conduite plutôt bon, loin de l’image « basique » véhiculée par certains ludospaces. Installés dans des sièges bien dessinés, les passagers pourront envisager de longs trajets. Si la direction est globalement bien paramétrée, elle peut paraître par moments un peu légère en virages. Une impression renforcée par la hauteur de la voiture qui entraîne une prise au vent latéral conséquente, ainsi que par un roulis marqué quand on hausse le rythme. Toutefois, le bilan est tout à fait satisfaisant avec un gros travail effectué au niveau de l’insonorisation.
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