Comme c’était déjà le cas sur d’autres modèles du groupe Volkswagen (VW Polo ou Audi A1), la Seat Ibiza adopte majoritairement des trois cylindres, que ce soit en diesel ou en essence. Dans la première carburation, on trouve désormais le 1.4 TDI en 75 ch, 90 ch, ainsi que 105 ch. En essence, il y a le 1.0 75 ch et 110 ch, le 1.2 TSI 90 ch (remplacé à la rentrée par le 1.0 TSI 95 ch que nous avons eu à l'essai) et le 1.4 TSI avec désactivation des cylindres, qui gagne 10 ch pour l’occasion et atteint 150 ch.
Le 1.0 TSI 95 ch que nous avons essayé en avant-première ne sera commercialisé qu’à la rentrée prochaine. Ayant la même base technique que le trois cylindres 1.0 75 ch, il hérite toutefois d’un turbo. Contrairement à ce que l’on aurait pu attendre, pas de changement au niveau du couple disponible de 160 Nm entre 1 500 et 3 500 tr/min, soit des valeurs identiques aux 1.2 TSI et également aux autres moteurs de la catégorie (170 Nm pour le 1.0 Ecoboost de chez Ford). En termes d’agrément, ce moteur fait le job mais sans plus. Le 1.0 Ecoboost est par exemple plus agréable et donne l’impression d’une plus grande vivacité. Toutefois, ce moteur ne rechigne pas à monter dans les tours et heureusement d’ailleurs, car c’est dans ces conditions qu’il se montre le plus agréable avec un 0 à 100 km/h abattu en 10,4 s. On retiendra également que les vibrations et la sonorité ne sont pas trop envahissantes, ce qui est une bonne chose. Mais que les amateurs de trois cylindres se rassurent : ce petit moteur dispose tout de même d’un bruit typique que l’on entend bien de l’extérieur. Quant à la consommation, elle avoisine les 7,2 l/100 km lors de notre essai.
Le restyling de cette Ibiza a aussi porté sur le comportement avec l’adjonction de nouveaux trains roulants et le résultat est plutôt probant. Même si l'Ibiza n’a jamais été la dernière dans ce domaine, la progression est notable avec entre autres une amélioration du confort et une tenue de caisse intéressante, même quand on accélère le rythme. La petite espagnole propose désormais un bon compromis confort/comportement, même s’il faut reconnaître qu’elle n’égale pas les références de la catégorie que sont par exemple une Peugeot 208 ou une Renault Clio. Ainsi, tout n’est pas parfait. On constate notamment un manque d’informations au niveau de la direction qui pénalise le dynamisme de l’auto. Au final, l’Ibiza s’améliore et recolle au peloton très concurrentiel des polyvalentes sans toutefois s’en détacher.
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