L'Audi A3 Berline sera proposée au lancement avec deux moteurs essence 140 ch avec désactivation des cylindres et le TFSI 180 ch. Un petit TFSI 122 ch arrivera ultérieurement en entrée de gamme. En diesel une seule offre à l’heure actuelle : il s’agit du 2.0 TDi 150 ch. Etonnement, Audi n’a pas implanté le petit 1.6 TDi 105 pourtant adapté aux flottes en matière de fiscalité. Le constructeur nous confie que ce dernier ne remportant pas un franc succès sur l’A3 « classique », sa commercialisation en France est toujours en suspens.
Avec un couple maxi de 320 Nm disponible très tôt, le 2.0 TDI offre à l’A3 berline de bonnes dispositions pour dynamiser ses (seulement) 1315 kg. Plein de ressources et rarement à la peine, il distille assez de couple pour égayer la conduite et doubler tout ce qui se présente sans transpirer. Discret en sonorité et en vibrations, ce moteur peut être associé au choix à une boîte mécanique (107 g de CO2/km : neutre au malus) ou à une boîte à double embrayage S-Tronic. Les gros rouleurs auraient tort de se priver de cette dernière.
La vitalité du 2.0 TDi crée parfois des débordements de couple sur le train avant, donc attention sur le mouillé pour les tractions. La transmission Quattro fera son apparition dans le futur ainsi qu’une version S3 équipée d’un moteur de 300 ch !
L’A3 berline marche sur les traces de la Sportback dont elle partage les bases. L’empattement long n’offre peut-être pas plus d’espace à l’intérieur mais il a le mérite de renforcer la stabilité et le confort du véhicule. Les suspensions calibrées pour la polyvalence offrent davantage de souplesse qu’une A3 classique. Taillée pour avaler les kilomètres, l’A3 berline rassure aussi en conduite dynamique par des appuis solides et un train avant réactif. Enfin, l’Audi Drive Select qui agit sur la direction et la réponse du moteur donne un soupçon de vitalité ou de confort selon la configuration requise. Cette nouvelle A3 berline n’usurpe pas son patronyme.
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