Le Cactus, bâti sur un châssis de Peugeot 2008, offre un niveau de confort et de maintien supérieur au Duster. L’amortissement est bien calibré et le français s’avère un excellent compagnon de voyage mais l’agilité et la précision de conduite sont desservies par une direction floue et un train avant feignant. Le Duster n’est pas non plus exempt de reproches. Bien au contraire. On peste contre sa position de conduite exécrable et sa direction aussi précise qu’un porte-avion en manœuvre. Le roumain se montre davantage magnanime avec les passagers grâce à sa souplesse d’amortissement. À l’inverse du Cactus, il fait preuve d’une grande polyvalence avec sa garde au sol surélevée et ses mensurations (angle d’attaque et de fuite) plus favorables à la pratique du tout-terrain.
Sous le capot, le 4x4 de Renault fait confiance au TCe 125 ch. Ce moteur moderne à injection directe offre 205 Nm de couple dès 2000 tr/mn mais surtout 90 % de cette valeur à partir de 1 500 tr/mn. À l'usage, on déplore pas mal d'inertie à l'accélération. Le 1.2 n'aime pas être cravaché et préfère fonctionner sur des régimes médians. La consommation suivra la pression du pied droit avec une moyenne de 7l/100 km, relevée durant notre essai. Au final, ce moteur est cohérent avec la philosophie de l'auto et se conduit gentiment sans forcer, en souplesse.
Chez Citroën, le Cactus fait appel (pour le moment) au plus puissant de ses moteurs essence. Il s’agit du 3 cylindres Turbo de 110 ch. Le poids contenu de la voiture est favorable et permet au moteur de faire bonne figure dans la plupart des situations. Le Puretech répond présent en phase d’accélération et délivre des reprises convenables pour se sortir des embûches. Son agrément est en revanche bien moins brillant en ville ou de multiples à-coups se font ressentir. La consommation, elle, reste contenue avec une moyenne de 6,6l/100 km relevée durant notre test.
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