Au moment du choix de la motorisation, vous allez vous rendre compte du gap existant entre le Veloster et le Scirocco. Ce dernier commercialisé depuis plusieurs mois propose une large plage de motorisations avec des essence( 122, 160, 210 et 265 ch) et même des diesels (TDI 140 et 170 ch). Ce n’est pas le cas du Veloster qui est animé uniquement pour l’instant par le 1.6 GDi essence de 140 ch.
Pour ce comparatif, nous avons donc retenu un Scirocco 1.4 TSI 160 ch pour affronter le Veloster doté de ce tout nouveau moteur 1.6 à injection directe de 140 ch. Comme Patrick Garcia avait pu le constater à l’occasion du premier essai du coupé de Hyundai, ce 1.6 ne brille pas par son dynamisme. Il faut dire que ses 166 Nm haut placés à 4 850 tr/min ne l’aident pas beaucoup dans ce domaine et il se montre donc particulièrement creux. Pour trouver un peu d’accélérations ou de reprises, il ne faut pas hésiter à tomber un rapport ou à monter dans les tours au risque de faire hurler le moteur. Pas franchement très agréable. A l’inverse, sur le Scirocco, tout se fait dans la douceur mais aussi dans l’énergie puisque le TSI pousse fort mais régulièrement, grâce à la présence d’un turbo et d’un compresseur qui lui permettent de jouir de bonnes reprises et accélérations ainsi qu’un couple de 240 Nm disponible entre 1 500 et 4 500 tr/min. Les sensations sont bien différentes d'à bord du Veloster et il en est de même des performances, avec un 0 à 100 km/h abattu en 8 s pour le Scirocco contre 9,8 s pour le Veloster. Forcément, avec un modèle plus joueur, on est tenté et cela a des conséquences au niveau de la consommation puisqu’à ce jeu, c’est le Veloster qui s’en sort le mieux avec une moyenne de 7,8 l/100 km sur notre essai, alors que nous avons relevé une consommation de 8,9 l pour le Scirocco.
Écart comparable en matière de comportement. Si le Scirocco aime être malmené tout en garantissant très rapidement un plaisir de conduite important pour le conducteur, ce n’est pas la même chose sur le Veloster que l’on perçoit plus typé confort que sport. Ainsi, la direction est moins informative et précise sur le coréen et l’on ressent moins de rigidité à bord du Veloster que dans le Scirocco. Ce dernier est, en effet, particulièrement sportif avec la possibilité d’opter en complément pour 3 types de suspension (normal, sport et confort) qui changent véritablement le comportement de la voiture. Toutefois, le compromis confort/efficacité reste plus que convenable et les occupants auront plutôt l’impression d’être choyés avec des sièges baquets confortables et offrant un excellent maintien. Une impression de confort supérieure en tous les cas à celle ressentie à bord du Hyundai, à l’amortissement trop ferme à notre goût.
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