2. Sur la route

Première remarque, les deux constructeurs ne disposent pas d’offres moteurs strictement identiques. Nous avons donc choisi des moteurs diesels aux puissances les plus proches, à savoir un 200 CDI fort de 136 ch et un 218d développant 150 ch. Une différence perceptible également au niveau du couple avec 300 Nm pour le Mercedes contre 330 Nm pour le BMW. Et cela se ressent sur la route car nos protagonistes affichent des tempéraments totalement distincts.

Fidèle à sa réputation, BMW a élaboré un monospace particulièrement dynamique. Le moteur répond à la moindre sollicitation, bien aidé en cela par l’excellente BVA à 8 rapports qui s’affirme clairement comme la meilleure du marché. A côté de ce Série 2, le Classe B fait preuve d’un agrément moindre et sa transmission automatique à 7 rapports est nettement moins plaisante avec notamment des changements de rapport moins fluides. Ces différentes remarques se retrouvent également au niveau des performances avec un 0 à 100 km/h abattu en 8,9 s pour le BMW alors que le Mercedes demande presque une seconde de plus pour le même exercice. On aurait pu craindre que le caractère plus enjoué du Série 2 ait des conséquences sur la consommation, or il n’en est rien car elles sont quasi similaires.

Constat très proche au niveau de la tenue de route. Le Série 2 distille un excellent comportement avec une prise de roulis très maîtrisée tout en conservant un bon confort. Sans égaler les berlines de la marque avec lesquelles il partage par exemple certaines ressemblances comme par exemple une direction consistante et informative, il se classe clairement comme l’un des meilleurs (pour ne pas dire LE) monospaces du marché. Face à lui, le Classe B ne joue pas dans la même cour. Son confort est peut-être égal, voire légèrement supérieur, mais il fait preuve d’un côté pataud certain et n’aime pas être malmené au risque de vous gratifier d’importants mouvements de caisse. Clairement, on a l’impression que ces deux monospaces ne visent pas la même clientèle.