Sportives revival en devenir
Le retour d’Alpine, on en parle depuis des années. Depuis la fin de la production des Alpine A610 en 1995. Plus d’une fois la marque Renault a essayé, mais peut-être n’avait-elle pas vraiment l’envie, de faire renaître le petit constructeur de Dieppe. Pourtant, aujourd’hui, la marque de Jean Rédélé est sur le point de réapparaître. Mieux, la première Alpine du renouveau sera inspirée d’une auto mythique, la berlinette A110.
De cette auto qui arrivera en 2016, on en sait à la fois peu et beaucoup. Néanmoins, on devine aisément son style en regardant le concept-car Célébration que Renault à présenté en avant-première des dernières 24 Heures du Mans. Derrière les artifices et les accessoires liés à la compétition qui décorent ce prototype, les vraies lignes de la future Alpine se dessinent (comme on peut le voir sur notre illustration).
On sait également que cette auto sera “philosophiquement“ proche de la célèbre berlinette A110. Tout d’abord, comme l’auto championne du monde des rallyes en 1973, la future Alpine sera légère. On parle d’une auto d’une tonne maxi. Elle devrait être ausis très maniable et performante. Il y aura tout de même des différences avec son ancêtre. Ce ne sera qu’une simple deux places, le moteur se trouvant en position centrale arrière en avant des roues arrière, au lieu d’être en porte-à-faux arrière comme sur l’A110. Ce moteur devrait être le bloc 1.6 turbo de la Clio RS, il sera au passage réalésé à 1,8 litre. Il développera au moins 250 ch. D’autres versions pourraient apparaître avec toujours le même bloc, mais avec 300 ch et plus, pour donner à l’auto une dimension sportive.
D’autres points sont encore à découvrir. Son nom par exemple qui pourrait être New Alpine, Alpine A120… Son tarif, qui devrait, selon nos estimations, approcher les 40 000 €. Il nous faut encore patienter, vraisemblablement jusqu’au Mondial de 2016, où la voiture de série sera dévoilée et lancée dans la foulée.
Ils ont pour nom, Stig Blomqvist, Hannu Mikkola, Michèle Mouton, Walter Röhrl. Ce sont des pilotes de rallyes célèbres qui ont comme particularité d’avoir conduit l’une des reines des rallyes des années quatre-vingt, l’Audi Quattro ! Une auto phénoménale à quatre roues motrices. C’est le premier coupé sportif de la marque d’Ingolstadt disposant d’une transmission intégrale permanente. Quatre roues motrices permettant à cette Audi de réaliser des exploits sur bien des manches du Championnat du monde des rallyes (Championne du monde des rallyes en 1982 et 1984). Avec cette auto, et bien avant ses succès aux 24 Heures du Mans, Audi s’est offert une belle image de marque sportive.
En 2010, la marque allemande dévoile au Mondial de Paris, le prototype Audi Quattro Concept donne une idée de ce que pourrait être un revival de la célèbre Quattro. Mais contre toute attente, les dirigeants laissent entendre que cela ne restera qu’un prototype de salon.
Pourtant en 2013, au Salon de Francfort on a droit à un nouveau concept-car, Audi Sport Quattro, qui reprend les proportions de la célèbre Quattro des années quatre-vingt. On se prend encore à espérer avec la Quattro Sport Laserlight présentée à Las Vegas en 2014. Une étude qui est une évolution du prototype de Francfort 2013. On parle de la possible arrivée d’une Quattro dans la gamme. En série limitée, elle se situerait entre la TT et la R8, mais Audi ne confirme pas et puis le constructeur allemand a d’autres chats à fouetter, il lui faut renouveler ses sportives TT et R8. Maintenant que les TT et R8 ont été renouvelés, la marque d’Ingolstadt aura-t-elle le courage de faire renaître la Quattro ? On devrait en savoir un peu plus très prochainement.
Ford
Les 24 heures du Mans, la course ultime, celle que la plupart des constructeurs mondiaux voudraient accrocher à leur palmarès. Pour parvenir à la conquête de ce Graal automobile, Ford a investi beaucoup de dollars pendant de longues années. Pour être sûr de vaincre sur le circuit de la Sarthe, la grande marque automobile américaine était même prête à racheter Ferrari. Mais le Commendatore, qui était fin stratège a fait jouer la fibre patriotique et s’en alla demander de l’aide auprès de Fiat. Mécontent de cette volte-face de Ferrari, Ford s’est lancé dans la construction de l’une des plus belles autos de l’époque, la Ford GT40. Grâce à elle, en 1966, Ford triomphait de Ferrari sur le circuit du Mans, il allait “remettre le couvert“ trois fois de suite.
La GT40 en plus d’être une belle voiture de course à moteur V8 7 litres, existait également en “Street Version“. On ne pouvait imaginer que près de quarante ans après la première victoire au Mans, Ford créerait une nouvelle Ford GT 40, pardon Ford GT dans ce cas, aussi belle que pouvait l’être l’auto victorieuse au Mans. Dans sa structure en matériaux légers, la Ford GT cache un bloc V8 5,4 litres développant 550 ch. 4038 exemplaires seront produits sur une courte période (2005-2006). C’est beaucoup plus que la GT40 dont 126 exemplaires seulement furent construits.
Dix ans après la naissance de la Ford GT, la marque à l’Ovale dévoile la New Ford GT. Un coupé hautes performances qui utilise de la fibre de carbone pour être le plus léger possible. Un V6 biturbo Ecoboost d’au moins 600 ch anime ce véhicule à l’aérodynamique très travaillée. Alors que Ford déconseillait à ses clients de faire de la compétition avec la Ford GT, avec la New Ford GT, la “bagarre“ sur piste est encouragée. Quatre exemplaires participeront aux prochaines 24 Heures du Mans dans la catégorie LM GTE Pro et s’en iront lutter contre les (comme à la belle époque) Ferrari 458 Italia, Chevrolet Corvette C7.R, Porsche 911 RSR et Aston Martin Vantage V8.
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