Ce choix sémantique plus heureux est révélateur d’une volonté de rupture avec l’ancienne génération et poursuit la dynamique amorcée par son grand frère le Santa Fe. Cela se voit d’ailleurs dès le premier coup d’œil : le Tucson arbore fièrement un design musclé et athlétique. L’IX35 plutôt rondouillard et boudiné a fait une grosse cure d’amphétamines et s’est transformé en bodybuiler. Il n’y a qu’à observer la face avant acérée, le nouveau bouclier avant massif qui intègre des feux de jour à LEDS ou bien le profil affûté grâce à une séparation entre le pare-brise et le capot moteur. Les passages de roues et les nombreuses lignes horizontales finissent de donner au Tucson une allure dynamique, imposante mais pas pataude pour autant.
Un habitacle sobre et efficace
Le traitement réservé à l’habitacle est quant à lui plus sage. Il gagne toutefois en élégance avec une planche de bord affinée. Les matériaux sont de bonne qualité et la finition ne manque pas de délicatesse. On remarquera un progrès au niveau de l’habitabilité : grâce à ses six centimètres supplémentaires en longueur, et trois en largeur (respectivement 4,47 et 1,85 mètres), les passagers auront plus de place à l’arrière. Le volume de coffre y gagne également : il atteint désormais 513 litres contre 465 auparavant.
La sécurité active mise en avant
Côté équipement, le Tucson arbore un écran LCD qui vous permettra de profiter entre autres du système de navigation Tomtom Live. A ce propos, l’abonnement et les mises à jour de la cartographie seront offerts pendant sept ans. Pas mal non ? Pour le reste vous retrouverez un hayon qui s’ouvre seul à l’approche du détenteur de la clé, une aide au stationnement, l’assistance au maintien de voie, un système automatique de freinage d’urgence, le détecteur d’angle mort ainsi qu’une fonction de reconnaissance des limitations de vitesse. Enfin on notera la présence d’un capot avant actif. Ce dernier s’élève ou s’abaisse automatiquement afin d’amortir le choc en cas de collision avec un piéton ou un cycliste. Hyundai n’a pas encore détaillé les différents niveaux de finition il faudra donc encore patienter un peu avant de savoir quels équipements seront de série ou en option.
Vous aurez à choisir entre cinq motorisations (toutes aux normes Euro6) parmi lesquelles deux blocs essence : 1.6 GDI de 135 chevaux, uniquement disponible en boîte manuelle et 1.6 T-DGI de 176 chevaux. Cette version sera disponible avec la transmission manuelle ou la nouvelle transmission robotisée à double-embrayage DCT-7. Le diesel aura quant à lui droit à trois niveaux de puissance : 115 chevaux (1.7 litre), 136 chevaux (2 litres) et 184 chevaux (2 litres). Si la version 115 chevaux devra se contenter d’une boîte manuelle, les deux autres motorisations seront couplées au choix à une transmission manuelle ou automatique.
Les tarifs n’ont pas encore été communiqués mais nous pouvons d’ores et déjà vous dire que sa commercialisation interviendra au second semestre 2015, et que ce Tucson, produit en Europe, sera garanti 5 ans, kilométrage illimité.
Bien entendu il faudra attendre un essai routier pour véritablement se prononcer mais notre premier avis basé sur l’esthétique est favorable. En sortant d’une certaine pauvreté stylistique et en préférant un dessin audacieux et musclé, Hyundai réaffirme sa volonté de dynamisme et de renouveau, se mettant ainsi sur la bonne voie pour devenir une alternative crédible à ses concurrents, le tout nouveau Renault Kadjar en tête.
Le Hyundai Tucson sera présenté au Salon de Genève qui se tiendra du 5 au 15 mars 2015.
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