La 348 n'est pas la plus aimée des Ferrari. Arrivée alors que la marque et que le marché étaient en phase de transition elle avait un petit goût d'inachevé à différents niveaux qui eurent raison de sa crédibilité auprès des passionnés.
N'étant pas pour autant une sportive au rabais, elle avait une réputation sulfureuse et surtout nécessitait un certain bagage pour tenter de l'emmener sportivement. Extrêmement éprouvante, elle demandait une sacrée poigne au niveau de sa commande de boite de vitesse « camionesque » mais aussi de sa direction. Son châssis très peu prévenant avait la fâcheuse habitude de passer du sous au sur-virage avec une telle brutalité que de nouveaux réglages furent déterminés pour les versions livrées après 1992.
Son V8 de 300 chevaux à la musicalité très virile lui permettait en outre de passer la barre du 1000 mètres en 24,7 secondes et de pointer a 275 km/h. Elle reste une très bonne affaire pour tous ceux souhaitent rentrer dans la légende pour un budget raisonnable.
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