En 2002, Aston Martin présente la déclinaison ultime de la gamme DB7, lancée en 1997 et qui a donné un nouvel élan à la marque anglaise face à la concurrence italienne féroce, composée notamment des 456 GT et 550. La Vanquish se positionne donc au sommet de l'évolution DB7 mais reste tout de même bien plus qu'une simple DB7 évoluée et radicale. Boîte séquentielle, châssis en aluminium spécifique, les différences sont nombreuses entre une DB7 du début des années 2000 et une Vanquish. Il n'y a bien que le V12 développé par Cosworth logé sous le capot qui pourrait rassembler les deux autos, mais son caractère est un peu plus « développé » sur la Vanquish.


Avec 460 ch, il surpasse de 40 ch celui de la DB7. Le 0 à 100 km/h n'est pas ce qu'il y a de plus impressionnant sur le segment (5,6 secondes), mais il faut tout de même garder à l'esprit que la belle GT pèse tout de même presque 1,9 tonne. L'attitude qui en découle est donc plutôt une avaleuse de kilomètres capable de se réveiller lorsqu'on lui demande plutôt qu'une véritable dévoreuse de virages sinueux et adepte des appuis marqués.


Le mieux, dans tout ça, c'est que la Vanquish devient presque abordable en occasion. Attention tout de même à l'entretien sur ce genre d'autos, car même si le V12 est réputé fiable dans son ensemble, il doit avant tout sa fiabilité à un suivi régulier, comme la plupart des autos de ce segment.