Astra break 2.0 Di, CD, 1999 - Cote Caradisiac : 71 000 francs.

Astra break 1.6, 16V, CD, 1999 - Cote Caradisiac : 61 000 francs.

Sept breaks 1999

La première génération d'Astra, qui avait succédé à la Kadett fin 1991, a fait un tabac en Europe avec son break. Sur certains marchés, cette carrosserie représentait plus de la moitié des ventes. Celui de l'actuelle génération, né en 1998 en même temps que la berline, est soumis à une plus rude concurrence. Il a la bonne idée de conserver une bonne capacité de chargement (supérieure au break Vectra !) et de gagner en largeur utile, en raison des passages de roues moins proéminents. Aspects pratiques dans la moyenne.

Le grand progrès de l'Astra break actuel réside dans sa tenue de route et son amortissement enfin rigoureux, mais pas encore au niveau des références de la catégorie. Les distances d'arrêt et l'endurance du freinage sont plutôt perfectibles. Le confort des suspensions est en partie gâché par des sièges moins bien dessinés que d'habitude chez Opel. À noter encore une des meilleures habitabilités parmi les breaks compacts. La finition et la qualité des matériaux employés se situent au niveau de la Focus et de la Xsara, en retrait toutefois de la Golf IV.

Sept breaks 1999

L'agrément de conduite se poursuit au rayon mécanique, avec le moteur TD à 16 soupapes et injection directe, dispensé de refroidissement d'air du turbo. Un peu bruyant à froid, il se caractérise ensuite par sa discrétion et surtout par un rapport performances/consommation appréciable. Ses chronos n'en font, certes, pas un foudre de guerre, mais il fait mieux que ses 82 chevaux et ses 185 Nm ne le laissent présager. Dommage que les deux rapports soient trop longs, obligeant fréquemment à rétrograder. Sa fiabilité n'est pas exceptionnelle. Attention en particulier à la consommation d'huile ! Rester à l'écart du 1.7 TD Eco de 68 ch, trop lymphatique, et du 2.0 DTi, 100 ch, apparu un peu plus tard et sujet à de trop nombreux déboires.

Sept breaks 1999

En essence, le 1.4, 16V, et le 1.6, 16V, offrent des prestations honorables pour leur cylindrée et connaissent peu d'ennuis pour ne rien gâter. Comme pour les autres modèles, on note une surcote des breaks par rapport aux berlines. L'écart de 4 000 francs en neuf, il y a trois ans, passe à plus de 6 000 francs aujourd'hui en occasion.

Caractéristiques

Astra à moteur 1 995 cm3, 82 ch à 4 300 tr/mn ; performances : 180 km/h ; 400 m DA en 18,8 secondes ; 3 degrés de finition : GL, CD, CDi. Consommations selon les normes (urbaine/extra-urbaine/mixte), en litres, aux 100 km : 7,7/5,0/6,0 ; moyenne réelle estimée : 7,3 l/100 km.

L'Opel Astra break 2.0 Di en bref

Transmission : aux roues avant, 5 vitesses ; longueur : 4,42 m ; coffre de 480 à 1 500 litres. Commercialisé en avril 1998, nouvelles motorisations fin 1999 et octobre 2000.

Qualités :

moteur sobre et silencieux, habitabilité, confort et comportement satisfaisants.

Défauts :

freinage moyen, prix des pièces parfois exorbitant, boîte mal étagée.