Même si Air France et KLM ont annoncé la répercussion sur le prix des billets de la baisse du kérosène, l’avion subit de plein fouet la mauvaise conjoncture économique. Air France souhaite « prendre acte de la déconfiture de l'aérien sur des trajets de moins de trois heures », afin de rebondir économiquement sur les voyages de courte durée.
En plus d’être intéressant économiquement, proposer une alternative à l’avion pour des trajets court est une excellente chose pour l’environnement, qui subira moins de rejets de CO2, responsable en partie du changement climatique.
Si d’un point de vue uniquement environnemental l’annonce est de bonne augure, les compagnies ferroviaires dont la SNCF commencent à s’inquiéter de la prochaine ouverture à la concurrence du marché ferroviaire.
Emile Quinet, professeur et spécialiste des questions d'économie des transports, a été interviewé dans les colonnes de Libération. Rendez-vous à la page suivante pour découvrir son analyse concernant l’affaire.
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