Le 1.4 litres vient compléter la gamme essence, en dessous du 1600 de 105 chevaux et 145 Nm. Malgré une puissance limitée à 84 ch et un couple qui culmine à 122 Nm, ce petit 16 soupapes utilise la même boîte et le même rapport de pont que le 1.6 litres. Il n’est pas ridicule. Il faut certes ne pas hésiter à se servir souvent du levier de vitesses, et au prix d’un niveau sonore plus élevé, la Mazda 3 équipée du 1.4 ne frise en rien la sous-motorisation.
Les performances (0 à 100 km/h en 14,3 sec.) et les reprises s’avèrent par exemple bien meilleures que celles de la Golf V 75 ch de même cylindrée. La consommation est un peu plus élevée encore. Parmi les 1.4 16V, la Civic ou la Mégane font preuve d’un peu plus de modération à la pompe. Avec 9 l/100 km en moyenne réelle, elle se montre toutefois un peu plus sobre que la Mazda 3 1.6 de près d’un demi-litre (qui n’est pas non plus un parangon d’économie). En simple version de base, elle doit se contenter du premier niveau de finition et ne peut agrémenter l’ordinaire que d’une seule option, la peinture métallisée (400 €).
1.6 BVA
La seule Mazda 3 à pouvoir disposer d’une boîte automatique est la 1.6 litres, et uniquement en finition médiane Elégance. Contre un supplément de 1 100 €, on a droit à une classique transmission à convertisseur de couple dotée de 4 rapports. Nommée Activematic, elle offre le choix entre un mode automatique ou séquentiel (sans commandes au volant). Comme c’est trop rarement le cas, en mode manuel séquentiel, la grille est dans le bon sens, pousser pour rétrograder et tirer le levier pour passer le rapport supérieur. Comme en course…Curieusement, le rapport supérieur n’est pas engagé automatiquement quand le moteur atteint le rupteur. Sans se montrer aussi intelligente que la Proactive des marques françaises, cette boîte s’autorise à rétrograder de 4 en 2 si besoin est. Sans trop étouffer le moteur, elle se prête finalement à une conduite raisonnablement dynamique.
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