Etre le plus rapide est un leitmotiv dans le monde de l’automobile. Il était normal que Rétromobile y consacre une rétrospective. Ainsi, les spectateurs qui se rendront à la Porte de Versailles, pourront admirer plusieurs modèles ayant défrayé la chronique. En voici quelques exemples :
La saga des Sunbeam
Dès les années 20, certains passionnés d’automobile se sont intéressés au record de vitesse. Ainsi, en 1922, Louis Coatalen concevait la Sunbeam et l’équipait d’un moteur V12 de 18 322 cc. Pour la stopper, cette Sunbeam n’était munie que de deux freins à câbles sur les roues arrière, ce qui ne l’empêcha pas de devenir officiellement détentrice du premier record mondial de vitesse sur terre avec 235,217 km/h.
Sept années plus tard, Louis Coatalen réalisa la deuxième Sunbeam baptisée "Slug" (la limace). Le changement était énorme car la Sunbeam 2 était dotée de deux moteurs d’avion Matabele de 12 cylindres en V, d’une cylindrée totale de 45 litres pour une puissante totale de 1000 ch.
Malgré ses 6,09 m et ses 3 800 kg, la Sunbeam 2 atteignit, le 29 mars 1927, 327,898 km/h.
La Flèche d’Or
Longue de 8,43 m et haute d’1,15 m, cette superbe machine cachait dans ses entrailles un W12 de 23 948 cc de près de 1000 ch. Pour refroidir ce moteur, on n’utilisait rien moins que de la glace !
Ainsi, le 11 mars 1929, la Flèche d’Or battit un nouveau record en franchissant la barre des 350 km/h avec 372,386 km/h.
La Dynastie Bluebird
Ce fut au cours de la même décennie, et plus précisément en 1927, que débuta l’histoire des Bluebird, mais il fallut attendre 1960 et le septième et dernier descendant de la lignée pour que la Bluebird CN7 Proteus avec ses 4500 ch fasse parler d’elle. Après cette première tentative ratée, un deuxième essai fut mené avec succès le 17 juillet 1964 et la Bluebird entra dans l’histoire avec la vitesse incroyable de 648,587
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