Le 29 août 2005, l'ouragan Katrina atteint les côtes américaines. La tempête, une des plus violentes que le pays ait jamais connue, fait des milliers de morts et laisse des centaines de milliers de personnes sans abri. On apprenait cette semaine qu'un groupe de plaignants s'était constitué peu après le passage de Katrina, réclamant des dommages et intérêts à plusieurs grands industriels tenus pour responsables des émissions de gaz à effet de serre, du réchauffement climatique, de la montée des océans et donc de la virulence de l'ouragan. Shell, BP, ExxonMobile et Chevron sont ainsi directement visés et devront répondre de mise en danger de l'environnement, de la santé publique, de la propriété privée et publique.
Déboutés en première instance au motif qu'un tel débat n'avait « pas sa place dans un tribunal », les plaignants ont alors fait appel et obtenu gain de cause ; trois juges fédéraux ont en effet tranché et estimé que l'affaire pouvait bel et bien être portée devant une cour. Et si aucune loi ne permet de limiter les émissions des grands industriels, les sinistrés espèrent que leur cas fera jurisprudence et que les pollueurs deviendront enfin les payeurs. Pour cela, il faudra cependant démontrer le lien direct entre les industries, leurs émissions et l'ouragan ; la partie semble loin d'être gagnée.
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