« Je me suis engagé vis-à-vis de Bercy à répercuter les prix du pétrole à la pompe à la baisse mais aussi à la hausse. Le problème c’est qu’on va continuer à le faire à la hausse et donc ça ne va pas faire plaisir. Pour l'instant elle ne sera pas énorme. »
Les propos de Christophe de Margerie ont été confirmés par le président de l'Union Française des industries pétrolières qui a précisé que la baisse, fin juin, de 4 centimes allait être intégralement effacée d'ici la fin de cette semaine
Après ces annonces, Xavier Bertrand, ministre du travail, a accusé publiquement Total de répercuter plus vite les hausses de prix que les baisses et demandé plus de transparence. Le PDG de Total pas vraiment impressionné par la petite saillie ministérielle a répliqué une nouvelle fois :
« Total s'engage à répercuter, le moins rapidement possible cette hausse. Le marché mondial de l'énergie, sur le très long terme - je l'ai déjà dit et cela m'a valu quelques problèmes - est, par définition, un marché qui va se rétrécir et donc les prix vont devenir plus élevés. Il va falloir s'y habituer.»
La palme de la justification la plus marrante tient en quelques mots du patron de Total :
« Si on ne répercute pas a hausse du baril, la boîte coule »
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