En 1991, alors que Seat était déjà dans le giron du groupe Volkswagen, la première Toledo était une berline trois corps (ou plus exactement deux et demi) à hayon. Celle de seconde génération apparue fin 1998 se présentait sous la forme d’une classique berline 4 portes à trois volumes, sans doute pour ne pas doublonner avec la Skoda Octavia née à la même époque et sur la même base (celle d’une Golf IV allongée).
Depuis, Seat a intégré le pôle Sport du groupe VW placé sous la tutelle d’Audi, à côté de Lamborghini et de Bentley. On pouvait penser dès lors que la nouvelle familiale catalane arborerait une ligne au moins aussi élancée que la précédente Toledo et un caractère sportif plus affirmé. Que nenni. Même en reprenant la base de l’Altea qui est assurément le plus sportif des monospaces compacts au côté du Ford C-Max, avec un pavillon qui flirte avec les 1,60 m et un centre de gravité en conséquence, la Toledo ne peut revendiquer l’efficacité d’une Laguna, d’une Mondeo, et encore moins celle d’une 407.
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