Lancée en 2011, la Citroën DS5 était un véritable « ORNI ». Un peu comme un X6 a pu l'être à ses débuts, l'auto qu'il est bien difficile de classer (est-ce un petit break ? Une routière ? Un crossover ?) a un peu chamboulé les codes lors de sa sortie. Malheureusement, les ventes se sont rapidement essoufflées et il a fallu alors faire un constat que l'on connait bien en France : le premium tricolore n'arrive pas à percer. Un peu à cheval entre les généralistes et les premium, la Citroën DS5 n'a pas eu de succès à la hauteur de l'originalité de son design. C'est d'ailleurs, peut-être, ce qui a rebuté les acheteurs prêts à débourser entre 30 000 et 45 000 euros, plutôt habitués à des styles plus consensuels.
Quatre ans après son départ commercial, la Citroën DS5 devient DS 5, tout court, signe de changement d'identité et d'appartenance soudaine à une marque nouvellement créée. Le but est avant tout de faire rentrer la DS5 dans la famille DS et de lui donner quelques rafraichissements bienvenus, comme la nouvelle calandre, l'écran tacile et les nouvelles motorisations. La DS 5 reste donc une bonne auto, plutôt bien motorisée et qui ne laisse pas indifférent.
Suffisant pour aller conquérir de nouveaux cœurs ? L'avenir nous le dira. Quoi qu'il en soit, la DS 5 arrive aujourd'hui en concession à des tarifs allant de 29 300 à 46 550 €.
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