Comme toujours, le Grand-Prix du Canada est réputé comme étant l'un des plus atypiques du championnat. Certains pilotes le détestent, mais cette année, avec son retour au calendrier, il ne fait plus du tout l'unanimité !
Effectivement, les pilotes se plaignent du manque d'adhérence de leurs pneumatiques... ce qui devrait rendre la course hautement intéressante !
Lewis Hamilton nous en dit plus:
«La piste a été incroyablement difficile à conduire. Il était compliqué de chauffer les pneus et de les faire fonctionner. Nous avons lutté à un certain moment. La voiture glissait tout le temps. Il y avait un important survirage. C'est un peu l'inconnu. Nous avons testé plusieurs choses, qui n'ont pas fonctionné. Nos pneus extra-tendres se sont beaucoup dégradés. Je ne pense pas qu'on verra beaucoup de longs relais avec ce type de pneus.»
Son coéquipier chez McLaren, Jenson Button, souligne que le problème est général dans le paddock:
«Nous avons des problèmes de pneus. Tout le monde en a. Ça va être intéressant de voir quelle stratégie choisiront les équipes. Je me suis battu avec l'équilibre et la stabilité. J'étais heureux de ma voiture ce matin et pas l'après-midi, alors que nous n'avions pas changé grand chose. Il faut comprendre pourquoi.»
Pour Schumi, le constat est le même:
«La piste est assez neuve, il n'y a pas beaucoup de gomme dessus, donc les pneus ont du mal. S'il pleut, cela va être compliqué de bien les utiliser, même les plus durs.»
Enfin, chez Red Bull, Vettel nous met l'eau à la bouche:
«Tout le monde glissait un peu à la fin. C'était plus du rallye-cross que de la Formule 1. Le secret est de ne pas paniquer».
Demain, le vainqueur sera donc celui qui arrivera le mieux à gérer l'usure de ses pneumatiques ! Mais ce soir en qualifications, nous devrions déjà avoir de bonnes indications sur les écuries capables de cet exploit...
Source: L'équipe.fr
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