Vous me direz : à quoi bon passer en Italie puisque le Fiat Fiorino ressemble à s’y méprendre au Bipper de chez Peugeot et au Nemo de Citroën ? Même ligne, même dimension, même capacité. Mais il y a tout de même une différence qui distingue cet Italien des Français. Chez Fiat, l’un des moteurs est « maison » ; un privilège qui s’explique par le la fait que le groupe Fiat est maître d’œuvre du projet industriel de ce petit utilitaire et qu’il en assure aussi la fabrication. De quoi justifier une motorisation « exclusive » au Fiorino, et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit du 1.3 16 V Multijet. Ce bloc Diesel signé Fiat est un quatre cylindres en ligne de 1 248 cm3, doté d’une injection directe Common rail à contrôle électronique. Il développe 75 chevaux, soit 55 kW, à 4 000 tr/min et affiche un couple maxi de 190 Nm à 1 750 tr/min. Chez ses frères, ce bloc n’est pas proposé. En lieu et place se trouve le 1,4 litres HDi de PSA. D’une puissance de 70 chevaux (50 kW) à 4 000 tr/min, il a un couple maxi de 160 Nm à 1 750 tr/mn. Ces deux moteurs sont donc de proches cousins. D’ailleurs les consommations sont identiques : 4,5 l/100 km en cycle mixte, ce qui représente tout de même, et dans l’idéal, mille kilomètres d'autonomie avec un plein de gazole. Autre point commun, leur niveau d’émission de CO2 de 119 g/km.
Silence à bord !
Ce moteur Fiat est peut-être un « petit » moteur, mais il s’avère bien agréable sur une fourgonnette aussi compacte. L’agrément de conduite est réel, avec des reprises séduisantes et une vitesse de pointe de 157 km/h finalement bien suffisante pour ce type de véhicule. Outre sa faible consommation et son niveau de pollution incroyablement bas, il offre un réel confort acoustique tant au niveau du bruit que des vibrations. C’est même assez bluffant en vitesse stabilisée et raisonnable. A 90 km/h, c’est parfait. A 130 km/h, c’est évidemment moins remarquable. C’est à son volant que le Fiorino dévoile tous les attraits que l’on pouvait imaginer d’un tel véhicule. Il s’avère surtout très maniable, très facile à conduire et semble réellement pouvoir se faufiler partout. Ce n’est pour autant pas une « voiturette utilitaire ». Sur la route, le conducteur se sent à l’aise et en sécurité, même si, à vide, un léger sautillement rappelle que les suspensions sont faites pour supporter du poids.
Atout prix Mis à part la motorisation spécifique évoquée plus haut, le Fiorino reprend les caractéristiques de ces frères Bipper et Nemo. Seules les appellations peuvent différer. Dans les grandes lignes, le nouveau Fiorino est décliné en deux niveaux de finition, une version de base et un niveau SX, et neuf configurations de coques. Il y a, au choix, aucune, une ou deux portes latérales coulissantes, tôlées ou vitrées, ainsi que les portes arrière à deux battants asymétriques également tôlées ou vitrées. Ajoutez à cela une impressionnante liste d’options et d’aménagements possibles, selon les besoins de chacun, et vous aurez un aperçu de l’offre très vaste que propose ce Fiorino. Dernier argument du Fiorino : son prix. Il est un petit peu moins cher que les Bipper et Nemo, mais tout cela se joue dans un mouchoir de poche : la différence est de 200 €. Le premier modèle, le Fiorino 1.3 Multijet en version fourgon tôlé pack est facturé 11 400 € hors taxe. Cette même entrée de gamme, avec le bloc diesel PSA, est vendue 11 600 € HT chez Peugeot et Citroën. La version pack CD Clim est facturée 12 600 € HT ; une version vendue 12 750 € chez PSA.
Les tarifs (septembre 2008)
Fourgon tôlé Pack 1.4ie – 8 CV 9 990 € HT 11 948,04 € TTC 1.3 Multijet 16v – 5 CV 11 400 € HT 13 634,40 € TTC
Fourgon tôlé Pack Clim 1.4ie – 8 CV 11 190 € HT 13 383,24 € TTC 1.3 Multijet 16v – 5 CV 12 600 € HT 15 069,60 € TTC
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