Après avoir renouvelé sa berline, Renault s’attaque aujourd’hui à la carrosserie break. Alors que la précédente génération affichait un look plutôt disgracieux, le constructeur français revient aux affaires avec un modèle nettement plus sexy.
Sans surprise, cette version Estate reprend les principaux traits de la dernière Clio 4. Elle est donc semblable au niveau de l’avant. Ce sont naturellement le profil et la partie arrière qui sont les plus concernés. Plus longue de 20 cm (4,26 m au total), cette Clio Estate se caractérise par une vitre de custode arrière plus imposante, un pavillon plus horizontal et un coffre plus vertical. Cette augmentation des dimensions est due uniquement à l’agrandissement du porte-à-faux arrière car l’empattement est strictement le même que celui de la berline. Malgré ces centimètres supplémentaires, cette Clio Estate est particulièrement réussie avec des lignes nettement plus harmonieuses que la troisième du nom.
Dans l’habitacle, peu de nouveautés puisqu’on retrouve intégralement la planche de bord de la berline avec ses points forts (design par exemple) mais aussi ses défauts, tels que la qualité des plastiques décevante ou l’assemblage moyen. Comme l’empattement ne bouge pas, l’habitabilité arrière demeure identique. Il n’y a que la garde au toit qui évolue légèrement mais rien de significatif. Heureusement, il n’en va pas de même des aspects pratiques.
Ainsi, le volume de chargement oscille entre 445 et 1 380 litres soit 150 l de plus que la berline (300 – 1 145). C’est environ 40 litres de mieux que l’ancienne génération mais inférieur tout de même à la référence de la catégorie, la Skoda Fabia Combi, qui culmine à 505 litres. Aucune originalité pour la modularité : la banquette arrière peut se rabattre et il est possible d’incliner le siège avant passager afin de transporter des objets longs mesurant aux environs de 2,50 m. Avec son seuil de chargement très bas et la forme bien rectangulaire de son coffre, cette Clio Estate est très pratique. On s’interroge tout de même sur la nécessité d’avoir un seuil de coffre en plastique verni car très sensible aux rayures. Dommage également de ne pas avoir une lunette de coffre s’ouvrant indépendamment dudit coffre.
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