D’une Prius à l’autre, le modèle hybride de Toyota le plus en vu a droit à sa propre carrosserie. La nouvelle semble plaire bien plus. Contrairement à la première, 4 portes de 4,31 m de long apparenté au segment M1 des compactes, la nouvelle saute dans le segment supérieur des familiales.
Elle ne s’allonge que de 135 mm, mais l’empattement progresse de 15 centimètres. La Civic IMA est encore plus longue mais par son empattement inférieur de 7 cm et son habitabilité moindre la range toujours dans le clan des compactes. La Prius II devient une berline 5 portes mâtinée de break, toujours plutôt haute afin de faciliter l’accès à bord, et très habitable. Etonnante, elle n’a rien à envier à l’espace d’une Avensis plus longue de 18 centimètres, sauf peut-être en garde au toit à l’arrière, le sommet du crâne des plus 1,80 m touchant à la limite du pavillon et du hayon.
La capacité de coffre progresse de 18 litres (408 contre 342 litres à la Civic IMA) et cache un rangement de bonne contenance sous le plancher. Celui-ci, correspond au seuil d’accès, plus haut que la norme. La banquette rabattable en deux parties inégales offre un plan de charge plat. Le hayon et le capot désormais en aluminium limite l’augmentation de poids par rapport à la précédente Prius à 35 kg. Au total, elle revendique 1.3 tonnes, soit une bonne centaine de moins que l’Avensis à motorisation Diesel.
Le confort de suspensions est appréciable, avec un amortissement plus ferme que sur la précédente. L’anti-roulis se montre aussi plus efficace question maintien d’assiette.
Comportement. La qualité de comportement approche celui d’une Avensis dont elle reprend la suspension à l’avant (l’essieu de torsion AR dérive de celui de la Corolla), un ton en dessous toutefois d’après notre prise en mains effectuée uniquement sur route ouverte. Cela reste à confirmer. Comme la pertinence du contrôle de trajectoire VSC+ (le + car il est relié à l’assistance de direction pour un meilleur ressenti au volant en adhérence précaire), fiché d’un antipatinage parfois trop entreprenant (démarrage sur la neige, …).
Freinage. L’efficacité et l’endurance du freinage se situe dans la moyenne. Pour la première fois sur une automobile de série, il fonctionne by-wire, c’est à dire sans plus aucune liaison mécanique ou hydraulique, entre la pédale et la centrale uniquement bien sûr. L’attaque à la pédale nous a paru normale, tout comme sa course, permettant un dosage facile et précis. Toujours fidèle à Michelin d’une génération à l’autre, des classiques Primacy à faible résistance au roulement, la Prius a troqué ses ridicules 175/65 R14 pour des généreux 195/55 R16. A notre avis, une monte intermédiaire en 15 pouces était largement suffisante question comportement. Il est vrai qu’esthétiquement, les roues remplissent bien les arches, et la Prius II fait ainsi vraie voiture. Plus incompréhensibles, les jantes alliage sont recouvertes d’enjoliveurs. Si la direction n’est pas électrique (Toyota connaît la musique avec son grand 4x4 Station Wagon), l’assistance l’est. Bien calibrée et naturelle. Bonne précision et diamètre de braquage remarquable.
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