Le démarrage se fait toujours sur le moteur électrique. L’activation du moteur thermique si le conducteur écrase l’accélérateur reste imperceptible. Le fonctionnement est linéaire, sans que les occupants ressentent les phases de régénération au freinage, la coupure ou le redémarrage du moteur thermique, bref que de la douceur et du silence, encore mieux que la première Prius.
Un agrément comparable à ceux d’une Mercedes ou Lexus V8 !
Le brio s’affiche en nette hausse, avec un agrément de conduite incomparable en ville (par rapport à presque tout objet roulant identifié, y compris une Mercedes ou Lexus V8), grâce en particulier au couple du moteur électrique qui fournit un couple de 400 Nm (50 Nm de mieux) entre 0 et 1200 tr/min.
Des limites au delà de 130 km/h
Au delà ce cette souplesse incroyable, en performances pures, le 0 à 100 km/h franchit en environ 11 secondes (2,5 secondes de mieux que l’ancienne Prius et comparable à Avensis 2.0 D-4D) prouve les ressources de la nouvelle. Sur route en conduite rapide ou sur autoroute, passé 100 km/h et plus encore au delà de 130, le bilan s’assombrit. Entre la contribution fournie par le moteur électrique qui s’estompe un brin et le bruit d’aspirateur speedé proche de celui d’une transmission CVT quand on sollicite un peu plus l’accélérateur, la Prius emballera nettement moins le conducteur latin ou pressé. On rejette ou on s’adapte, l’auto incitant foncièrement à une conduite apaisée, déstressante, ce qui tombe à point avec l’ambiance actuelle ultra-sécuritaire qui diabolise la vitesse.
Ceci posé, au delà de ce ressenti sonore désagréable dans une auto le reste du temps tellement silencieuse, elle ne lambine pas pour autant, le 0 à 140 km/h s’effectue en 23 secondes et le 1000 mètres départ arrêté en moins de 33 secondes, soit près d’une seconde gagné à chaque fois sur l’Avensis Diesel. Les reprises à partir des bas ou mi-régimes sont du même tonneau, meilleures que celles de l’Avensis sur le 4e rapport. L’ancienne Prius ou la Civic IMA sont larguées.
Des accélérations et reprises comparables à celles d’une Nissan Primera 2 litres de 140 chevaux
Par rapport à une version à essence à transmission CVT, la Prius soutient la comparaison sur tous les chronos imaginables en accélérations comme en reprises avec la Nissan Primera 2 litres de 140 chevaux, familiale de poids et à l’habitabilité comparable. Il n’y a que la vitesse maximale pour sauver la Primera de la honte. Elle dépasse 185 km/h, la Prius se contentant de 170 km/h. Ce qui semble peu pour 110 chevaux DIN de puissance combinée. C’est toutefois 10 km/h de mieux que la première Prius, dus principalement aux 5 ch de mieux du moteur thermique et au Cx descendu de 0,29 à un excellent 0,26.
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