Quand on prend place dans le Patriot, la première chose significative est l’habitabilité. Cette dernière est idéale pour quatre occupants même sans possibilité de faire coulisser la banquette, mais le passager en place centrale arrière devra composer avec l’imposant tunnel de transmission et la console centrale. On regrettera aussi le fait que l’assise de la banquette ne soit pas plus creusée car les passagers sont chahutés au moindre virage. Situation analogue à l’avant où le maintien des sièges est juste satisfaisant. Relativement confortable, le Patriot bénéficie d’un amortissement typé confort. Très bien sur bitume presque parfait mais de nombreux pompages et mouvements de caisse apparaissent en conduite rapide ou sur route sinueuse.
Comme toute Jeep qui se respecte, le Patriot est une 4 roues motrices. Le Patriot fait appel à une transmission intégrale dénommée « Freedom Drive I » qui est comparable à celles des Rav4 et dont le principal avantage est un léger gain en consommation. Traction en temps normal, dès que l’électronique détecte une amorce de patinage, un coupleur envoie le couple nécessaire aux roues arrière. En condition d’adhérence très précaire, le Patriot peut compter toutefois sur un blocage central activable par un petit levier chromé au pied de la console centrale qui fournit jusqu’à 60 % du couple moteur vers l’arrière. Toutefois, comme sur la majorité des SUV, il ne faut pas compter sur une réduction ou même un premier rapport ultracourt.
Les capacités dans les chemins creux restent plutôt limitées, d’autant que la garde au sol dépasse tout juste les 200 mm. Malgré tout, avec un angle d’attaque de 21° et de fuite de 33° et une motricité correcte, le Patriot nous a semblé plutôt à l’aise hors du bitume comme nous avons pu le constater lors de notre essai avec de la neige et de la boue. Quelles que soit ses aptitudes, la plupart des Patriot devraient être cantonnés à un usage urbain.
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