Quatre générations, plus de 12 millions d’exemplaires vendus en Europe en 32 ans d’existence. La Corsa est un modèle incontournable pour Opel. L’accouchement de cette cinquième génération ne s’est pas fait sans douleur : alors que la Corsa devait être développée conjointement avec PSA, précisément sur la base d’une Peugeot 208, l’avortement prématuré du partenariat avec le groupe français a contraint Opel à faire cavalier seul. Résultat des courses : la Corsa 5 reprend la plateforme de sa devancière, son empattement et ses mensurations, notamment sa longueur (4,02 m).
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Même punition pour la star tchèque. La Fabia qui a séduit 3,5 millions de clients dans le monde en 15 ans de carrière n’a pas eu droit non plus à une nouvelle plateforme. Toutefois, elle bénéficie de plusieurs innovations en provenance du groupe Volkswagen (moteurs, boîte et direction). Cette 3e génération revient plus sophistiquée qu’auparavant, tant en termes de style que de prestations. Les proportions évoluent dans ce sens avec une hauteur en réduction (-3 cm) et une largeur en augmentation (+9 cm) qui lui confèrent une allure ramassé mais réduit malheureusement les surfaces vitrées. Du haut de ses 3,99 m, la Fabia offre un look toujours très classique mais bien différent de la précédente génération à l’inverse de la Corsa qui patine littéralement en matière de design. La silhouette est quasiment la même que l’ancienne, à tel point que le public ne remarque même la différence. Seule la face avant issue de l’Opel Adam lui donne un petit coup de neuf. Mais un final on a l’impression d’avoir affaire à un restylage plutôt qu’à une nouvelle génération.
Si l’enveloppe de la Corsa n’a rien de spectaculaire, c’est le travail apporté en matière de qualité qui paye. Opel a soigné l’intérieur de son modèle en le dotant de matériaux et de plastiques valorisants. La console centrale fait aussi place nette en supprimant la quantité industrielle de boutons qui desservaient l’ergonomie. Désormais, place à un cockpit moderne, fonctionnel mais toujours très classique. En conservant les mensurations de sa devancière, l’allemande ne fait malheureusement pas de miracle en matière d’accueil. L’espace dédié aux passagers n’a rien d’exceptionnel et le volume de coffre (285 litres) se place dans la fourchette basse du segment. Les sièges sont à l’allemande, autrement dit très fermes.
Une Skoda Fabia plus accueillante
À bord, la nouvelle Fabia fait preuve d’un trop grand sérieux et d’une qualité de fabrication à saluer. Les possesseurs de véhicules du groupe Volkswagen ne seront pas dépaysés. Pourtant plus compacte que la Corsa, la Fabia propose des volumes parmi les meilleurs de la catégorie, notamment aux genoux. Les passagers arrière apprécieront le gain de l’espace aux coudes grâce à une augmentation de la largeur. Le coffre atteint quant à lui les sommets de la catégorie (330 litres). Skoda pense également à la famille avec de nombreux aspects pratiques, près d’une quinzaine dont certains facilitent vraiment la vie, à l’image du porte-vignette, du porte-smartphone, des tiroirs sous les sièges, des range-bouteilles sur les côtés de sièges sans oublier le grattoir disposé derrière la trappe à carburant. Des astuces inexistantes à bord de la Corsa.
Equipement : l’Opel Corsa plus généreuse
Les possesseurs de l’allemande pourront se consoler par le très fort contenu technologique qu’elle embarque. On retiendra le système IntelliLink, dont l’écran tactile permet d’afficher le système d’exploitation d’un Smartphone et les applications qui vont avec (musique, navigation GPS, services connectés, etc.), l’aide au démarrage en côte, la caméra de recul, le stationnement semi-automatique, le radar de distance, l’alerte de collision, l’alerte au franchissement de ligne, la lecture des panneaux, et les feux de route automatiques. Malgré la centaine d’euros qui la sépare de la Fabia à finition équivalente (Skoda Fabia 1.4 TDi 90 BVM Style : 19 420 € / Opel Corsa CDTi 95 BVM Cosmo : 20 190 €), l’allemande reste plus attractive financièrement au regard des équipements présents de série.
Signalons toutefois que la tchèque limite volontairement, comme sa cousine la Seat Ibiza, son équipement, histoire de laisser le champ libre à la Polo, leader des citadines du groupe Volkswagen. La petite tchèque reçoit toute de même quelques innovations comme le Front assist (freinage automatique), le système Mirror link (identique à l’IntelliLink d’Opel), plus pratique et intuitif. La navigation, via l’application Sygic (69 €), est beaucoup moins performante, rapide et intuitive qu’avec le système proposé par Opel (BringGo : 38 €). Skoda propose en option le système SmartGate qui vous informe sur votre consommation, votre vitesse moyenne, vos accélérations, etc.
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