Sept ans après, la Citroën C5 se renouvelle totalement. Levons une partie du voile sur cette nouveauté prometteuse qui abandonne le hayon, propose le choix entre suspension oléopneumatique et classique à ressorts/amortisseurs, et dont la ligne suscite autant d’éloges que celle de 2000 recueillait de quolibets…

Même si le marché européen des familiales (segment M2) a dégringolé de 2,7 à moins de 2 millions ces dix dernières années (berlines et breaks, 17 pays), aucun constructeur généraliste ou spécialisé européen ne jette le gant dans ce créneau. Citroën y croit et fonde de réels espoirs sur sa nouvelle C5. Le constructeur espère faire au moins aussi bien que la meilleure année réalisée par l’ancien modèle (150 000 unités), dont 22 à 23 % sur le marché français. Cela sans compter avec la production qui démarrera l’an prochain dans une nouvelle usine en Chine à destination des marchés asiatiques. Après le petit utilitaire Nemo fabriqué en Turquie en collaboration avec Fiat, la C5 donne un avant-goût du dynamisme de la marque chevronnée dont les 19 projets étalés sur les quatre prochaines années devraient lui permettre d’être présent sur 90 % des segments du marché, contre environ 75 % aujourd’hui.

Pour la présentation statique de la nouvelle Citroën C5 à la presse européenne au Bourget (entre Paris et l’aéroport de Roissy) qui succédera au modèle actuel au cours du premier trimestre 2008, la marque aux chevrons a mis les petits plats dans les grands. Grand messe réussie. Une façon de ne pas laisser la vedette aux nouvelles Audi A4 et Mazda 6 présentées en septembre Francfort et d’inciter les clients tentés de signer pour les Ford Mondeo, Mercedes Classe C ou Renault Laguna commercialisées depuis peu d’attendre avant de finaliser leur choix.

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