Aurélia, elle ne perd pas jamais le Nord

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Dans le petit monde du rallye, Aurélia est devenue un personnage incontournable. La seule copilote féminine du championnat WRC a gagné le surnom de « la boussole ».

Depuis toute petite, Aurélia a développé un sens aigu de l’orientation. A l’âge de 8 ans, ses parents l’ont malencontreusement oublié sur une aire d’autoroute. Après s’être libérée de ses liens, Aurélia a marché plus 2 mois avant de retrouver le chemin de la maison. Ce sens de l’orientation, la jeune femme l’a affûté tout au long de son adolescence. Si l’on apprécie ce qu’elle est devenue (physiquement) aujourd’hui, ce ne fût pas toujours le cas. L’acné, l’appareil dentaire et les formes qui tardent à pousser. Malgré ce physique ingrat, Aurélia était éperdument amoureuse d’Henry. Une nouvelle fois, son sens de l’orientation lui a permis de surprendre son petit copain de l’époque avec sa mère à l’arrière du monospace familial. Soit dit en passant modulable et très confortable à l’usage. Effectivement l’ado pré-pubert avait rencontré par hasard la maman d’Aurélia au supermarché. Les deux amants se voyaient régulièrement et besognaient dans le lit conjugal. Aurélia a remonté les empreintes de pas, laissées par Henry jusqu’à la scène de l’adultère. Son apparition dans le monde du rallye a d’abord surpris les aficionados. Voir une femme guider les hommes n’est pas commun dans ce sport viril. Mais ce don lui a permis de ne pas perdre le nord dans la vie.

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