La 156 restera ancrée dans les mémoires comme le modèle qui a permis de relancer Alfa Romeo, après de nombreuses années de doute. Lui succéder est donc une tache extrêmement ardue.
Après 7 ans de bons et loyaux services et plus de 680 000 exemplaires vendus (dont 47 500 en France), il était donc temps de trouver une remplaçante à la 156. C'est donc à la 159 qui incombe ce lourd et difficile objectif d'autant plus que ce nouveau modèle doit servir de tremplin à la marque qui souhaite rivaliser avec certains constructeurs germaniques.
Bref une nouvelle ère s'ouvre pour Alfa. 2006 sera l'année des premières concrétisations avec la Brera puis la Sportwagon en attendant dans les années suivantes, les versions GTA et Crosswagon.
Des lignes magnifiques
Partant du constat que 60 % des acheteurs acquièrent une Alfa pour son look, la 159 soigne son style et une nouvelle fois, les grands noms du design se succèdent chez Alfa. Après Walter De Silva qui avait dessiné la 156 avant de partir chez Audi, c'est au tour de Giugiaro de faire étalage de sa patte avec la 159.
Incontestablement, la nouvelle Alfa est une réussite esthétique notamment au niveau de la face avant, agressive à souhait et correspond parfaitement à l'image que désire véhiculer Alfa Romeo dans ses nouveaux produits.
Avec ses 6 projecteurs et son logo proéminent, la 159 semble prête à dévorer la route et tout ce qui se trouve devant elle. Ce faciès reconnaissable sera d'ailleurs repris sur la Brera, future remplaçante du GTV qui devrait être commercialisée en début d'année 2006.
Dans ce domaine, la 159 partage de nombreux points communs avec la 407 car les deux berlines affichent des faces avant marquées de dynamisme. Comme la Française, l'Italienne possède un porte-à-faux très important. Comptez 1 m. De quoi se faire quelques cheveux blancs au quotidien. Cette remarque est d'autant plus vraie en l'absence de protection sur l'ensemble de la carrosserie. Attention donc aux petits chocs de la vie quotidienne.
A l'arrière, moins de fantaisie avec une découpe de coffre plus classique à mi-chemin entre celle de la 156 et certaines berlines allemandes.
Même si l'affiliation est évidente, dans l'ensemble, le trait de crayon est une belle prouesse. On regrettera juste la disparition des poignées de portes dissimulées dans les montants, signes distinctifs des 147 et des 156.
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