3. 3 essence et 1 diesel

Pour animer sa XF, Jaguar a installé sous le capot 4 moteurs dont la majorité sont des essence avec 3 motorisations (3.0 238 ch, 4.2 V8 298 ch et 4.2 V8 suralimenté de 416 ch) et un seul diesel : le 2.7D biturbo de 207 ch né de la collaboration entre Ford et PSA. Un moteur que l’on retrouve sur d’autres modèles comme les Citroën C6 ou les Peugeot 607.

La première chose qui frappe avec ce moteur est son silence. Peu bruyant à froid, il devient quasi inaudible en fonctionnement si ce n’est en conduite rapide lors des accélérations très franches où il nous a gratifié d’un feulement très plaisant particulièrement éloigné des classiques diesel et même plutôt proche des essence. Même si sa puissance n’est pas spectaculaire, le principal point fort de ce moteur est son couple de 435 Nm disponible dès 1900 tr/min qui permet à la XF de disposer de très bonnes reprises.

Comme nous vous l’indiquions précédemment, le 2.7D est couplé à une boîte automatique à 6 rapports. La principale particularité de celle-ci réside dans le fait que le levier n’est pas implanté sur la console mais qu’il s’agit d’un bouton qui se déploie automatiquement à l’allumage du moteur. Si l’effet visuel est assuré, à l’usage nous avons été moins emballés car le dispositif n’est pas très naturel. Heureusement des palettes derrière le volant sont là pour changer les rapports même si le mode manuel n’est pas enclenché. Il est donc possible de conduire en Drive grâce à ces dernières. Un mode Sport est également présent. Une fois engagé, les changements de rapports sont plus rapides. Quel que soit le paramétrage choisi, le mariage entre le moteur et la boîte ne souffre d’aucune critique. Les passages des rapports se font dans la plus grande onctuosité.

Question performances, le 2.7D est donné pour une vitesse maximale de 229 km/h et un 0 à 100 km/h abattu en 8,2 s. Pas mal vu le poids de la XF qui approche les 1800 kg ; le tout pour une consommation moyenne enregistrée durant notre essai de près de 9 litres.