1h30 avec Fangio, le Godfather de la F1
Le temps d'un Grand Prix, un doc nous replonge dans la vie du plus fameux pilote de tous les temps. Car Juan Manuel Fangio est entré dans la légende, sans même disposer du plus grand des palmarès.
Ceux qui savent tout de l’histoire du plus grand pilote de tous les temps auraient tort de faire l’impasse sur ce documentaire sous ce prétexte. Non pas qu'à la vision de ce A life of speed sur Netflix ils apprennent grand-chose de plus sur la vie et l'œuvre de Juan Manuel Fangio, mais la qualité et la rareté des archives présentées, qui n’est pas récent mais toujours disponible, sont toutes d’une exceptionnelle qualité.
Il en va de même pour les personnalités interrogées à son sujet qui, de Fernando Alonso à Alain Prost, en passant par Bernie Ecclestone ou Jackie Stewart évoquent l’Argentin volant, et tout ce qu’il représente pour eux.
Battu au nombre de titres, pas à l'importance de la légende
L’on retrouve celui que Lewis Hamilton surnomme the godfather (le parrain) qui, 75 ans après son premier titre de champion du monde, garde toujours cette aura incontestée. Mais n'est-elle pas, après tout, que le simple avantage des pionniers ? Car au nombre de titres, Fangio a été battu par Michael Schumacher et Lewis Hamilton. Mais on revoit au cours de cette heure et demie, dans quelles conditions de course et avec quelles voitures, l’Argentin a remporté ses trophées.
Des autos auprès desquelles les F1 d’aujourd’hui sont de confortables limousines. Et puis, au cas où l'on soit pris d'un doute sur la suprématie du pilote argentin, un statisticien vient tout de même rappeler quelques chiffres qui remettent les pendules à l’heure du champion : il a remporté 47 % des grands prix auxquels il a participé au cours de sa carrière, ce qu’aucun autre pilote n’a jamais réussi à égaler.
47% de réussite
Ce film est bien évidemment l’occasion de revoir quelques autos exceptionnelles, des Mercedes, Alfa Romeo et Ferrari bien sûr. Mais c’est à bord d’une Maserati de l’époque que Juan Manuel Fangio II, neveu du pilote et pilote lui-même, nous convie pour une virée sur le circuit de Mendoza. Une autre auto d’un autre temps, un temps ou, comme Fangio, on débutait en F1 à 37 ans, l’âge ou aujourd’hui, beaucoup de pilotes prennent leur retraite
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