Voiture autonome: l'enjeu le plus important depuis mille ans pour Fillon
Le vainqueur des primaires de la droite et à ce titre déjà sur la ligne de départ des prochaines élections présidentielles a fait un détour par le Salon de Las Vegas, dévolu aux nouvelles technologies. Mais aussi, de plus en plus, la vitrine de ce que sera l’automobile de demain. Une visite qui n’était pas une première, puisque François Fillon avait déjà arpenté les stands du CES dès 1999. Mais cette fois, il a tenu à insister sur une voiture autonome, carrément qualifiée d’enjeu économique le plus important depuis mille ans. Carrément.
François Fillon est certes un homme politique mais on le sait aussi passionné de voitures. Une automobile actuellement malmenée et accusée de tous les maux, mais l’ancien Premier ministre rassure. Cette convulsion accouchera d’un nouveau monde aux enjeux ouverts qui va redistribuer les cartes. Et notre verte contrée aura sa partie à jouer, si elle s’en donne les moyens et ne loupe pas le coche :
« Le futur du transport c’est le transport automatisé » commente François Fillon. « Le transport est ainsi géré de façon rationnelle et avec moins de risques pour une sécurité globale accrue. C’est une révolution très importante qui est en train de se produire et dans laquelle il faut que la France soit présente ».
Il poursuit au micro du Figaro : « des progrès sont encore à faire et même si c’est frustrant, pour quelqu’un qui aime conduire sa voiture comme moi, de ne plus être au volant mais on voit bien que c’est l’avenir du transport. On va vers quelque chose de complètement différent ».
« En deux trois ans on a vu une accélération fantastique des évolutions dans ce domaine. Si on ne prend pas ce virage-là, on ira vers des catastrophes car c’est toute la société qui va s’organiser autour de ça il faut qu’on soit capable d’être au premier rang ».
« Il se trouve qu’on a les moyens de l’être. On a des ingénieurs, des mathématiciens, on a un socle de créateurs qui est du meilleur niveau. Qu’on nous donne la liberté d’en faire de belles entreprises. C’est une nécessité absolue de soutenir quelque chose qui va constituer une révolution économique la plus importante de ces 1 000 dernières années ».
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