2. Vente exceptionnelle du 9 mai: les machines de GP
"En France, on n'a pas de pétrole, mais on a des idées". Ce slogan, qui doit dater d'après le choc pétrolier du début des années soixante-dix, rappellera des souvenirs à certains d'entre vous... Des idées oui, mais également des gens capables de les mettre en application, c'est ce que nous avons en France.
Des noms comme Bidalot, Fior, Offenstadt, Chevallier, JBB et des aventures comme ABF, But ou Elf pour ne citer que ces quelques références retentissent dans la mémoire de ceux qui s'intéressent un minimum à la compétition moto.
Jean-Paul Toncou avait réussi à acquérir quelques beaux spécimens de cette épopée.
Claude Fior a produit des châssis performants pour les courses de vitesse en Championnat du Monde. Ici, c'est une 250cc avec un moteur Yamaha TZ ayant participé au Championnat de France qui est proposée entre 13 000 et 16 000 euros.
Cette 500cc a terminé 9ème du Grand Prix d'Italie au milieu des années quatre-vingts avec le regretté Marco Gentile à son guidon. À restaurer, cette machine possède un moteur Honda NS 3 cylindres d'usine. Cette moto exceptionnelle est estimée entre 16 000 et 20 000 euros.
Cette But n°1 est, d'après son génial concepteur Eric Offenstadt, celle qui, aux mains d'Hervé Guilleux, a terminé à la quatrième place du Grand Prix de France 1979 en 350cc. C'est un moteur HO (pour Houzé et Offenstadt) qui la propulse. La moto est proposée avec un moteur supplémentaire incomplet, des cylindres, pistons et diverses pièces (estimation entre 13 000 et 16 000 euros).
Un deuxième exemplaire (numéroté 003) est disponible. Complet à 98%, il est à restaurer et est également estimé entre 13 000 et 16 000 euros.
Parmi les entreprises qui se sont impliquées dans la compétition moto, la société Pernod tient une bonne place. D'abord dans le domaine du tout-terrain (cross, enduro, trial, rallye-raid) puis en endurance. En vitesse, dans les différentes cylindrées du Championnat du Monde (125, 250, 350 et 500cc), de nombreux pilotes se sont illustrés sous les couleurs Pernod comme Jacques Bolle, Christian Estrosi, Jean-François Baldé, Thierry Espié, Michel Rougerie, Olivier Chevallier, Patrick Fernandez, Guy Bertin ou Roger Sibille.
Plusieurs versions seront à acquérir, à commencer par cette 250cc de 1984 estimée entre 12 000 et 15 000 euros. Cette moto a été restaurée par l'ancien pilote Jean-Charles Battesti avec l'aide notamment d'un certain Jacky Germain.
Complète à 90%, à restaurer, cette 250cc de Grands Prix également de 1984 possède un cadre en aluminium réalisé par les frères Sambiase (estimation entre 8 000 et 12 000 euros).
Encore une 250cc de Grands Prix; complète à 80%, une restauration a été commencée. Ici, c'est un cadre tubulaire. Comptez entre 8 000 et 12 000 euros.
On termine avec cette 250cc de Grand Prix qui est présentée comme étant la dernière version des motos Pernod. Partie Cycle Chevallier, moteur Yamaha 250 TZ, cette machine a été utilisée par Jean-François Baldé. Sans carburateur, elle sera vendue avec un jeu de cylindres supplémentaires (entre 8 000 et 12 000 euros pour l'estimation).
La vente se déroulera le dimanche 9 mai 2021 à 14 heures 30 à Autignac à une vingtaine de kilomètres de Béziers. Le lieu exact sera dévoilé sur internet quelques jours avant la vente.
Tous les lots et les détails de cette vente sont à découvrir sur le site Osenat(ici) ou sur interenchers.com (là). Une exposition publique est prévue le samedi 8 mai de 10h à 18h et le dimanche 9 mai de 10h à 12h.
La vente pourra être suivie en live sur le site interencheres.com ainsi que sur drouotlive.com.
Quant à nous, nous nous retrouvons quelques jours après la vente afin de détailler tous les résultats enregistrés lors de cette dispersion qui s'annonce déjà comme exceptionnelle...
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération