Un nouveau dieselgate avec Fiat et Suzuki ?
La Hollande est dit-on l’autre pays du fromage mais les mêmes Pays-Bas s’annoncent aussi comme l’autre occasion de parler du « dieselgate ». Un concept innové par le groupe Volkswagen il y a deux ans et qui consiste à faire usage dans ses moteurs diesels d’un logiciel truqueur rendant les mécaniques en question plus vertueuses qu’elles ne sont au regard des émissions polluantes. Une démarche à présent suspectée par les Bataves chez Suzuki et le groupe Fiat Chrysler.
C’est le genre de suspicion qui a de quoi faire trembler un constructeur. Rien que pour Volkswagen, on rappellera que son affaire lui a coûté 23 milliards de dollars aux États-Unis, en particulier pour indemniser 600 000 automobilistes et réparer les dégâts causés à l'environnement. Aux Pays-Bas, l'Office national pour la circulation routière (RDW) a contrôlé 16 types de véhicules dont les systèmes de contrôle d'émission avaient montré de possibles anomalies. De nouveaux tests ont permis de conclure que sur 14 voitures, "le fonctionnement réduit du système de contrôle d'émission était autorisé pour protéger le moteur".
Il en manque donc deux et ces véhicules sont le Suzuki Vitara et le Jeep Grand Cherokee. Ces deux-là « ont des émissions d'oxyde d'azote (NOx) plus élevées que ce qui pourrait être justifié » selon l’autorité néerlandaise. La justice a été saisie et elle devra déterminer si un fait punissable a été commis.
On rappellera qu’en France, trois constructeurs sont visés par des enquêtes similaires ; les français Renault et PSA (Peugeot, Citroën et DS) ainsi que le groupe américano-italien Fiat Chrysler.
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