Trottinettes et autres hoverboard électriques : ils divisent les Français
Il existe désormais une multitude de moyens de se déplacer dans les grandes villes, au-delà de l'automobile : transports en commun, vélo, mais aussi les "NVEI". Les nouveaux véhicules électriques individuels sont encore marginaux mais le marché serait conséquent, selon une récente étude. Les Français semblent cependant quelque peu réticents.
Ils ont déjà un nom qui leur est dédié : "nouveaux véhicules électriques individuels", ou NVEI. Eux, ce sont les trottinettes électriques, hoverboard et autres skateboards à batteries qui permettent de se déplacer rapidement en ville avec le minimum d'encombrement. Des "véhicules" qui ont pour le moment une faible part de marché avec 3% des Français qui les utilisent, selon une étude publiée par l'assureur Eurofil.
L'hypothétique croissance pour ces engins serait en tout cas conséquente en France avec "17 % des non-utilisateurs envisagent de se servir des NVEI à l’avenir, soit un potentiel de 8,5 millions d’utilisateurs".
Un marché évidemment juteux, mais les Français semblent malgré tout pour le moment assez réticents, puisque 75 % des sondés les trouvent "risqués" pour les piétons. Il faut dire que la législation concernant ces engins est pour le moment assez peu connue du grand public. La plupart des citadins pensent qu'ils doivent se déplacer sur la chaussée, alors qu'il n'en est rien, puisqu'ils sont cantonnés... aux trottoirs. Et l'on comprend alors assez vite la réticence quand ces outils de déplacement peuvent atteindre les 35 km/h.
Se déplacer en NVEI requiert également une assurance spéciale, puisque l'assurance habitation ou voiture ne couvre pas les accidents survenus sur une trottinette électrique.
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