Troisième année consécutive de hausse CO2 sur les véhicules neufs
Mauvaise nouvelle à l'aube de la mise en place définitive des objectifs CO2 pour chaque groupe automobile : les émissions moyennes de CO2 des véhicules vendus en 2019 ont connu une hausse, la troisième consécutive depuis 2017.

C'est un avertissement adressé aux constructeurs qui n'ont que quelques mois devant eux pour respecter les limitations de CO2 décidées par l'Europe. Construites sur base des 95 g/km de CO2, elles sont en fait adaptées et personnalisées pour chaque groupe automobile : la valeur est pondérée, notamment, par le poids des véhicules. Plus les autos sont lourdes, plus la valeur de CO2 à atteindre est élevée.
Le problème, c'est que cela fait maintenant trois ans que les valeurs moyennes de CO2 en Europe augmentent : elles sont passées de 120,8 à 122,4 g/km en 2019. Les efforts consentis pendant près de 20 ans avec une baisse significative des émissions des véhicules neufs sont donc en train d'être perdus.
La faute à la dégringolade du diesel (qui avait pourtant des effets très positifs sur la consommation, et donc les émissions de CO2), et à l'augmentation des ventes de SUV et de moteurs essence. Selon l'EEA (Agence européenne pour l'environnement), les SUV ont représenté 39 % des ventes de véhicules en Europe en 2019, et la valeur moyenne de leurs émissions de CO2 était de 134 g/km.
La Commission européenne a donc averti les groupes automobiles qu'ils devaient "améliorer l'efficacité énergétique de leur flotte". Il semble toutefois bien peu probable que les constructeurs échappent aux amendes en 2021 en l'état actuel des choses, à moins d'une année 2020 exceptionnelle en termes de ventes d'hybrides rechargeables et d'électriques.
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