Toyota reste la marque automobile la plus valorisée au monde
Le cabinet en communication Millward Brown établit chaque année depuis 2006 le classement des entreprises les plus valorisées au monde (en termes de valeur financière brute de l'entreprise). Si le secteur informatique domine outrageusement ce classement, nous retrouvons tout de même quelques grands noms automobiles. Et le premier d'entre eux, pour la dixième fois, est Toyota.
C'est la douzième fois que le cabinet américain Millward Brown réalise le fameux classement BrandZ, à savoir celui des valorisations des plus grandes entreprises mondiales. La tête de ce Top 100 des plus grands noms de l'histoire ne change guère puisque nous retrouvons les sempiternels Google, Apple, Microsoft ou encore Amazon, et dans le secteur automobile, il n'y a finalement que très peu de changement également.
Pour la dixième fois en douze années d'existence de ce classement, c'est Toyota qui occupe la tête du monde automobile. Le constructeur nippon se classe à la 30e place avec une valorisation estimée à 28,6 milliards de dollars. Une jolie performance compte tenu des problèmes récurrents liés aux devises (yens japonais/dollars), aux nombreux rappels auxquels a dû faire face Toyota et aux ventes relativement stagnantes. Pour retrouver une trace d'un autre vainqueur dans la catégorie automobile, il faut remonter à 2012, année durant laquelle BMW avait dépassé Toyota.
Le groupe BMW n'est pas en reste puisqu'il est toujours second, à la 35e place avec 24,5 milliards de dollars de valorisation. Aux places suivantes, nous trouvons Mercedes, Ford, Honda, Nissan, et Tesla fait une entrée remarquée puisque le constructeur californien n'était même pas dans le classement l'an dernier alors qu'il est 9e dans l'automobile !
Et puisque l'on parle de Tesla, sachez que Toyota a annoncé aujourd'hui avoir revendu toutes ses parts du constructeur américain. Toyota n'est officiellement plus actionnaire du californien, une manière de se séparer totalement de Tesla avant de mieux l'affronter sur le terrain de l'électrique, que Toyota compte bien investir à défaut d'un succès de l'hydrogène.
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