Le 23 février prochain, lors des tests IRTA qui se dérouleront sur le tracé de Jerez, les Yamaha feront découvrir au monde les couleurs sous lesquelles elles partiront en campagne. L'événement marquera la fin des spéculations les plus diverses, dont les plus tenaces sont un retour de Telefonica et un coup original de la Fiat.
Caprice de star ou bon coup de pub, à moins que ce ne soit les deux, voici les bottes avec lesquelles Valentino Rossi a effectué les derniers tests de Sepang. Des appendices confectionnés tout exprès pour l'occasion, puisqu'à exemplaire unique, sur base d'une série proposée au sexe dit faible.
Au contraire des aînés du Moto GP qui, à Sepang, ont profité de conditions idéales pour travailler sans relâche sur la prochaine saison, du côté des cylindrées inférieures, l'étape portugaise n'aura pas apporté grand-chose.
En novembre de l'an dernier, déjà, on avait failli assister à une manœuvre originale chez le premier constructeur mondial, du genre à partager la même RC212V entre deux écuries différentes. Avec un tour pour le team LCR et Checa, et un autre pour Montiron Konica et Nakano.
Quelle logique à cet étonnant équipage ? Le fait qu'il soit tous les deux des pilotes Yamaha dans les deux disciplines majeures de la vitesse moto ? Que nenni. Quoi qu'il y ait un peu de ça. En fait, Rossi, au lendemain des trois jours de test de Sepang, qu'il a conclu avec le meilleur chrono absolu, a déploré l'évolution de son sport vers l'ère électronique.
Troisième représentant tricolore en Moto GP cette année, Sylvain Guintoli connaît des débuts douloureux dans la discipline. Fraîchement enrôlé dans le team Tech'3 qui lui a donné systématiquement sa chance pour piloter une moto de Grand Prix, il a été victime d'une chute lors d'une première prise de contact officielle au Castellet l'an dernier.
La Suzuki d'Hopkins s'obstinait depuis le début de ces tests à s'ancrer en haut des classements, en y mettant qui plus est la manière avec des chronos non seulement rapides mais constants. Mais la GSV-R ne quittera pas néanmoins le circuit malais avec la satisfaction d'avoir réalisé la passe de trois.
Serait-ce une des conséquences collatérales de la nouvelle réglementation 800 cc ? La première de celles-ci étant son impuissance à contenir la course du chrono, ces nouvelles motos étant déjà plus véloces que leurs devancières, alors que leur développement débute à peine. Mais la seconde est plus inattendue.
La piste est restée sèche si bien que les travaux ont pu commencer pour la catégorie quart de litre à Jerez. A l'issue de cette seconde journée, mais première, véritablement, de test, c'est Barbera qui a crevé le plafond en étant le seul à descendre sous les 1'45.
Les conditions atmosphériques sont devenues plus clémentes pour ces essais d'avant le lancement d'une saison 125 qui s'annonce totalement ouverte cette année. Même si, ni les KTM et encore moins les épouvantails Aprilia d'Aspar Martinez n'ont voulu se prêter au jeu, c'est bien sa véritable rentrée qu'a fait la catégorie, aujourd'hui, sur le tracé de Jerez.
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