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Si la majorité des pilotes du Moto GP, et non des moindres, aime à établir un flou artistique sur leurs futures orientations dans le paddock, il en est au moins un qui, clairement, est prêt à prendre une carte de fidélité longue durée là où il est. Celui-là, c'est Marco Melandri qui a eu à subir en peu de saisons les affres de la mobilité.

Il y a une semaine, la structure FB Corse annonçait triomphalement que son investissement en Moto GP avec une machine inédite née des cendres du projet que BMW avait préparé pour son entrée parmi l'élite allait prendre forme avec un John Hopkins en selle et une présentation en grande pompe le 21 janvier prochain.

C'est la confidence faite à posteriori par un Jorge Lorenzo qui se souvient de son effroyable campagne 2008 dans un Moto GP qu'il découvrait alors comme pilote officiel Yamaha.

L'Equipe avait relayé hier les propos d'un Jean Alesi annonçant un équipage de choc aux prochaines 24 h 00 du Mans auto, et Valentino Rossi lui a répondu aujourd'hui dans un autre quotidien, en l'occurrence « Il Giornale ».

La rencontre ce week-end entre notre Johann Zarco, ci-devant engagé en GP125 au sein du team WTR et l'ancien pilote de Formule 1 Jean Alesi n'aurait dû être qu'un événement autour d'une ville d'Avignon d'où les deux protagonistes tirent leurs racines.

La quarantaine bien sonnée et la paternité assumée, Max Biaggi n'en demeure pas moins un fervent des petites phrases qui font le bonheur de ses compatriotes. Le quadruple Champion du Monde du feu GP250 s'est ainsi exprimé à la Gazzetta Dello Sport sur sa saison en mondial Superbike qui était aussi ses retrouvailles avec un blason Aprilia avec qui il se verrait bien conquérir un nouveau titre mondial avec la RSV4.

Ces tests auraient été sans nuage si un certain Aoyama ne s'était ingénié à s'approprier la vedette en alignant des chronos de belle facture. Mais Marco Simoncelli l'assure, il n'était pas là pour ça et il a refusé le combat avec le temps, même s'il fait quand même une allusion au sablier au moment de faire le point sur son expédition malaise: « J'aurais bien voulu être un peu plus rapide, mais ce n'était pas l'objectif.

Au regard de la progression affichée et du temps de référence finalement établi, le galop d'essai d'Hiroshi Aoyama à Sepang sur une RC212V ex-Scot, soit la version cliente réputée la moins évoluée du clan du blason ailé, gérée par une structure inédite Interwetten, n'est pas loin d'apparaître comme un coup de maître.

Tant bien que mal les futurs protagonistes d'un Moto 2 encore en chantier tentent de cerner leur sujet et pour ce faire toutes les occasions sont bonnes pour forger son idée. Ainsi, Moriwaki a fait tourner à Suzuka la dernière mouture de son MD600 avec Shogo Moriwaki comme pilote.

Le JiR a retrouvé sa raison d'être puisque le voilà reparti dans une collaboration avec des Japonais. Et lorsque son trigramme signifie Japan Italy Racing, on ne peut que se réjouir de percevoir un châssis nippon, en l'occurrence TSR, qui permet de retrouver l'air des Grands Prix après une anonyme saison en Stock 1 000.