Jusque là il n'y avait que Ducati à avoir fait rouler ses pilotes titulaires sur la future machine qui sera alignée conformément à l'inédit règlement qui entrera en vigueur en 2012. Depuis aujourd'hui, Honda est de la partie puisque Casey Stoner s'en est allé découvrir sa monture pour l'année prochaine sur le tracé de Jerez.
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Cette année est celle de la célébration du demi-siècle d'existence du constructeur Yamaha. Une échéance qui n'est pas neutre et qu'il convient de célébrer en grande pompe. La maison d'Iwata a donc décidé de présenter à Assen le 25 juin et à Laguna Seca le 24 juillet une M1 à la livrée qui sent bon la tradition.
Selon les fins limiers de GPOne, Valentino Rossi sera aujourd'hui, mardi, du côté de Silverstone pour honorer de sa présence l'inauguration d'une structure du paddock. Une abnégation qui est aussi intéressée puisque le « Doctor » profitera de cette occasion pour enfourcher la 1198 qui lui avait permis de se jauger physiquement sur le tracé de Misano, juste avant de s'embarquer pour le Qatar afin d'y entamer sa saison 2011.
La roue tourne vite en Moto GP. Il y a quelques semaines à peine, on ne donnait pas cher de la peau d'un Stoner sabordé à Jerez et furieux tout en se montrant en demi-teinte à Estoril avec un dos douloureux. Du coup, on avait donné à Pedrosa tous les atouts pour se lancer à la conquête d'un titre encore jalousement gardé par Lorenzo.
Vous avez vibré sur les polémiques entre Stoner et Rossi puis entre Lorenzo et Simoncelli ? La cabale espagnole contre ce dernier concentre votre attention et vous avez apprécié à sa juste valeur les gestes de Stoner sur la piste sanctionnés par une amende, le dépassement viril de Lorenzo sur Dovizioso sans la moindre remontrance des officiels ?
Faudra-t-il protéger Marco Simoncelli à Barcelone ? On peut commencer à se poser la question, tellement il a cristallisé autour de sa personne d'ondes négatives. La faute à ce fait de course avec un Dani Pedrosa qui s'en est hélas relevé avec un clavicule brisée alors que l'Italien était sanctionné par un passage dans les stands synonyme d'ambitions de podium mise au rancard.
La tension n'est pas prête de tomber dans un paddock de Moto GP qui a rarement connu pareille ambiance. Stoner et Rossi en conflit, le même Stoner qui donne le coup de poing à un Randy De Puniet malencontreusement sur sa trajectoire, un Lorenzo qui a décidé de partir en croisade pour un code de bonne conduite en guise de rédemption de ses écarts passés mais avec un Simoncelli à sacrifier sur l'autel de la sagesse.
Ce Grand Prix de France était placé sous le signe de l'émotion et il n'a en rien déçu. Devant un public à l'affluence record, il nous a distillé du plaisir, de la rage, des déceptions, le tout pour mieux redistribuer les cartes dans un championnat qui se révèle aussi fluctuant que le cours de la bourse.
L'incident entre Casey Stoner et Randy De Puniet lors de la séance de réchauffement a été étudié par les commissaires qui n'ont pas attendu pour livrer leur verdict. Après avoir entendu les protagonistes, ils ont décidé de dédouaner le Français qui a affirmé qu'il était en plein réglage de son levier de frein et qu'il n'a pas vu son rival Australien arriver.
Depuis Jerez, le paddock du Moto GP est sous tension et à Estoril on a pu voir que des poches de grisous s'étaient formées, prêtes à éclater à tout moment. Sur le dos d'un Simoncelli stigmatisé sur la base d'un a priori développé sur des incidents passés s'est constitué une sorte de front aux contours indécis mais au coeur fondamentalement anti-Rossi.