C'est un Valentino Rossi des plus beaux jours qui a écrasé cette édition du Grand Prix d'Espagne. Du haut de ses 37 ans, il est allé cueillir en dominateur son neuvième succès de carrière à Jerez et sa 113ème victoire absolu. Le tout sous les regards impuissants de Lorenzo et de Márquez qui ne sont tout de même pas des débutants.
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Au royaume d'Espagne qui compte dans ses rangs les pilotes les plus talentueux, c'est l'Italien Valentino Rossi qui a donné la leçon en MotoGP. Une pole-position qui en dit long sur la forme du Doctor à Jerez cette année. A tel point que Vale peut même revendiquer deux positions de pointe grâce à la performance de son protégé Bulega en Moto3.
Son paraphe sur son nouveau contrat Ducati à peine séché, Jorge Lorenzo a repris le guidon de sa Yamaha du côté de Jerez pour entamer de belle manière son Grand Prix d'Espagne. Le Champion du Monde en titre est resté invaincu durant le premier jour de cette quatrième échéance au calendrier qui a aussi vu Quartararo lourdement chuté en Moto3.
Ce dimanche à Austin, il y aura eu trois vainqueurs dominants dans les trois catégories des Grands Prix. Fenati a montré sa force en Moto3, Rins sa détermination en Moto2 tandis que Márquez a écrasé une fois encore le plateau d'un MotoGP qui évolue déjà depuis quatre ans sous le joug du double Champion du Monde Honda au Texas !
La seconde journée du Grand Prix des Amériques a été marquée par l'arrivée de la pluie qui a saisi le plateau du Moto3 qui s'est trouvé un nouveau poleman en la personne de Philipp Oettl. La Moto2 et le MotoGP sont a contrario passés entre les gouttes, consacrant deux phénomènes qui adorent le tracé d'Austin.
Dans la contrée du centre spatial de Houston, Fabio Quartararo a peut-être enfin décollé avec sa KTM pour se mettre sur orbite avec les prétendants au titre mondial. Après deux Grands Prix décevants, le Français semble avoir pris ses marques en livrant une prestation pleine d'assurance et d'autorité au terme de la première journée du Grand Prix des Amériques.
Après un Grand Prix d'Argentine mouvementé le plateau des Grands Prix espère trouver à Austin un terrain plus familier avec une météo plus indulgente. Cependant, après un périple en bus dû à des avions annulées, les protagonistes ont retrouvé certains écueils dont celui des pneus pour le MotoGP.
Entre pneus sous investigation par Michelin, pluie, déroulé de la course MotoGP en deux temps avec un arrête obligatoire jamais vu depuis l'Australie en 2013, ce Grand Prix d'Argentine était déjà celui de toutes les surprises.
Ce Grand Prix d'Argentine n'a décidément pas fini de nous surprendre. Après avoir livré hier une hiérarchie digne d'un poisson d'avril, c'est du boudin qui a été au menu au moment des qualifications. Rien à voir avec l'ambiance entre les ténors de la catégorie digne de la guerre froide. Non.
L'entame du deuxième rendez-vous de la saison en Argentine a sonné comme une blague dans une hiérarchie du MotoGP bouleversée. Les Honda en rient encore avec un Márquez en tête et un Miller en forme. Les Yamaha font la grimace avec un Lorenzo pour l'instant non qualifié pour la Q. 2.