Il aura tenu jusqu'à un peu plus de la mi-course, tournant dans des chronos impressionnants au regard de sa forme physique. Mais un tout droit et finalement un abandon l'auront fait lâcher cette quinzième place qui lui aurait permis de terminer vice-champion. Rossi aura connu la pire saison de sa carrière.
Comme il était attendu depuis la renonciation par la Dorna de son projet de manufacturier unique, la réglementation sur les pneumatiques a été aménagée pour la future saison 2008. Ainsi qu'il avait été exposé déjà ICI, l'allocation des précieuses galettes passe de 14 à l'avant et de 17 à l'arrière à 18 et 22, soit neuf pneus de plus qu'à présent.
Quatrième pole consécutive de l'année pour un Pedrosa qui ne les a jamais néanmoins transformées en victoire depuis le début de la série. Demain, ce sera sa dernière chance de l'année dans cette épreuve de clôture de la saison qui voit Michelin et Honda sortir la tête de l'eau, bien qu'il soit trop tard.
Notre fabricant français de pneumatique, Michelin, vient de lancer une grande campagne publicitaire sur ses pneus « verts » dans quatre grandes villes du monde : Paris, Berlin, Shanghai et New-York. Sur des écrans géants, on peut lire les économies de carburant et de CO2 effectuées depuis le début de la commercialisation de ces pneus.
Si le passage de Valentino Rossi aux Bridgestone n'a pas été encore annoncé officiellement, il ne semble néanmoins plus faire de doute puisque les débats dans le paddock tournent actuellement non plus sur cette simple éventualité, mais sur quand le « Doctor » pourra effectivement rouler avec les gommes nippones.
Alors que tous ses collègues en Michelin roulent en 16,5 pouces arrière, Nicky Hayden, lui, a choisi depuis deux courses de prendre des 16 pouces.
L'épisode du manufacturier unique est peut-être enfin fini. La polémique sur les pneus Michelin cette saison en MotoGP, alimentée par Rossi devient un peu lourde. Chaque article sur le sujet donne un déferlement de commentaires de " Stoner a de la chance" jusqu'à " Rossi est fini", etc. ».
C'est la fin du feuilleton commencé lors du Grand Prix du Japon. A cette occasion, Carmelo Ezpeleta avait surpris son monde en pensant tout haut à un manufacturier unique en Moto GP pour la saison 2008. Ceci pour attirer l'attention sur le fait que le nivellement des valeurs par les gommes n'avait que trop duré cette saison.
Cette troisième marche du podium est une divine surprise pour un Pedrosa, qui, comme Rossi, ne croyait pas du tout en ses pneus Michelin lors de cette course. Et pourtant, les boudins auvergnats ont tenu : « Je suis parti très fort car j'étais persuadé que mes pneus se détruiraient rapidement.
Cette cinquième place acquise à l'issue du Grand Prix de Malaisie a laissé au pilote Yamaha un goût d'inachevé. D'abord parce qu'il ne s'attendait pas à être aussi rapide, ce qui, de prime abord, a eu de quoi le satisfaire, mais aussi parce que ses chronos alignés en course lui auraient permis de lutter pour la gagne.
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