Ce n'est malheureusement pas sur le plan sportif que nous allons aborder cette épineuse question mais bien sous la pression d'une crise économique qui frappe à la porte de tous motorhomes plantés dans les paddocks. Personne n'y échappe, et une rumeur est récemment parti de Portimao, lorsque le mondial Superbike était en pleine préparation pour sa saison 2009.
Kawasaki a donc officiellement avalisé l'insistante rumeur en vogue depuis le 30 décembre qui voulait que le constructeur d'Akashi mette fin à son implication en Moto GP. Mais ce message n'a pas pour autant terminé la saga des Ninja en Grand Prix.
De l'autre côté de la Manche, Sylvain Guintoli continue de préparer sa future saison en British Superbike, une campagne qui s'annonce périlleuse dans un championnat relevé, tandis que l'on a beau sortir du Moto GP, ce n'est pas pour autant que l'on connaît les tracés que l'on devra affronter.
La perfide Albion n'a pas de secret pour notre Sylvain Guintoli qui y a pris ses quartiers depuis déjà quelques années pour y partager une vie familiale épanouie. Et pourtant, il découvre ce que la moto représente dans cette contrée tout aussi flegmatique que passionnée depuis qu'il est devenu le pilote Suzuki Crescent et qu'il va disputer le rugueux et sélectif championnat britannique de Superbike.
Julien Da Costa sera donc le second Gaulois à traverser la manche pour y disputer le réputé championnat britannique du Superbike, à l'instar de Sylvain Guintoli.
Sylvain Guintoli a franchi le pas vers le British Superbike en enfourchant la Suzuki GSX/R du team Crescent, pour un premier galop d'essai sur le tracé de Brands Hatch. Un circuit et une moto qu'il découvrait, tandis que c'est la configuration la plus courte du site qui a servi de base à ces débuts.
Sylvain Guintoli est le premier des deux français engagés dans la catégorie reine durant cette saison 2008 à pointer au classement général du Championnat du Monde. Opiniâtre sur une GP8 versatile qui a dégoûté Melandri tandis qu'en deux exploits Elias s'est aménagé une porte de sortie vers une Honda bien plus docile, le Drômois a marqué à chaque rendez vous du calendrier, sauf à une seule reprise.
Cinquième le matin et huitième l'après midi, Sylvain Guintoli a démontré combien il savait être à l'aise sous la pluie sur le tracé arrosé de Valence, en ce premier jour du dernier Grand Prix de la saison.
La première journée passée à Sepang a révélé que les Ducati souffraient de leur train arrière qui, obstinément, ne se résout pas à donner toute la stabilité et la motricité nécessaires pour défier véritablement le chrono.
Il est des quatorzième temps qui valent plus que d'autres. Certes, partir de la cinquième ligne d'un Grand Prix de Moto GP n'a jamais constitué en soi un exploit, sauf que notre Sylvain Guintoli a réalisé cette performance avec l'omoplate gauche salement chiffonnée.
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